Des observateurs de l’Arabie saoudite ne peuvent s’empêcher de faire le lien. Pour eux, les exécutions massives de 47 personnes, dont celle du cheik al-Nimr, intervenues le 1er janvier, ne sont pas seulement un avertissement du pouvoir saoudien à destination de l’Iran mais aussi un message de terreur à usage interne, notamment vers les populations chiites des régions pétrolières dans l’est du pays, afin de dissuader toute agitation sociale et politique : les supplices ont eu lieu juste trois jours après que le gouvernement saoudien eut annoncé un programme d’austérité et de rigueur sans précédent.
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