Sexe, drogue, pouvoir, argent, entourage, espionnage, présidence, maladie? Il serait temps que le président élimine une fois pour toutes ces interrogations plutôt que de les faire prospérer en affaires d'État. Sauf à ce que nous tombions tous au fond de la poubelle. Parti pris.
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L'affaire des rumeurs visant le couple présidentiel, qui a pris en quelques jours les atours d'une affaire d'Etat que plus personne ne semble vraiment maîtriser, n'en finit pas d'agiter les milieux politiques, journalistiques et même policiers. Le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, a confirmé à Mediapart, mercredi 7 avril, que ses services ont bien «mené une enquête pour déterminer l'origine des rumeurs qui se sont propagées sur Internet concernant la vie privée de Nicolas Sarkozy et celle de Carla Bruni».
Un patron absent, un groupe laissé à l'abandon, des résultats calamiteux: depuis longtemps, le groupe Lagardère apparaissait comme une cible. L'attaque déclenchée par l'actionnaire activiste Guy Wyser-Pratte n'a pas surpris. Son action pour obtenir un changement de statut du groupe le 27 avril a peu de chance de réussir. Mais le tabou sur Lagardère est levé.
Le patron de Newsweb, la filiale de Lagardère Active qui gère le site du Journal du dimanche, a été contraint à la démission. Ce départ sanctionne la publication, sur le JDD.fr, du billet de blog qui a lancé la rumeur mondiale d'une liaison entre Carla Bruni-Sarkozy et le chanteur Benjamin Biolay. Le directeur de la rédaction du JDD a adressé une lettre d'excuses à Nicolas Sarkozy.
Richard Morse est un personnage de Port-au-Prince. Parce qu'il dirige le mythique hôtel Oloffson. Parce qu'il a créé RAM, un célèbre groupe de musique Racine, rap, vaudou. Et parce qu'il dénonce avec acharnement la corruption des élites, le pillage en règle de Haïti au moment où tout est à reconstruire. Deux mois après le séisme, Victor Jean Junior, journaliste haïtien associé à Mediapart, l'a rencontré. Portrait et interview.
Mediapart s'est associé avecplusieurs journalistes haïtiens pour rendre compte des conséquences dutremblement de terre du 12 janvier. Jean Victor Junior est journaliste au Nouvelliste. Il raconte la détresse de beaucoup de journalistes quand les principaux médias de l'île ont été détruits par le séisme.
Mediapart revient sur cinq exemples où la politique s'est diversement accommodée de la laïcité. De Sabiha Hejli «démissionnée» de Clermont-Ferrand en 1989, à Besma Mechta, élue d'Echirolles (Isère), ou Maïmouna M'Baye, élue de Creil (Oise) depuis 2008, en passant par Najette Sounni, qui s'est retirée du conseil municipal d'Arbois (Jura), et frère Pierre-Marie Jourdan, qui siège depuis 2008 en soutane au conseil municipal de Plouharnel (Morbihan).
Nicolas Sarkozy a passé quatreheures, mercredi 17 février, en Haïti. A-t-il parlé aux Haïtiens ?Non, tant le président de la République a voulu ôter toute portéesymbolique à cette visite. Il s'agissait d'abord de faire savoir aux Etats-Unis, au Canada et au Brésil que la France voulait toute sa place dans les futurs marchés de la reconstruction, estimée à 14 milliards de dollars. Et d'adresser ensuite une mise en garde à Barack Obama, dont l'administration envisage ce qui ressemble à une mise sous tutelle du pays.
Mediapart s'est associé avecplusieurs journalistes haïtiens pour rendre compte des conséquences dutremblement de terre du 12 janvier. Jean Victor Junior est journaliste au Nouvelliste. Il nous raconte la détresse et la colère des habitants de Léogâne, ville détruite, et les trois jours de deuil et de prières qui se sont achevés dimanche.
En recevant à l'Elysée, ce lundi, les partenaires sociaux, Nicolas Sarkozy veut lancer la réforme des retraites en imposant son calendrier. Les syndicats sont presque unis et décidés à en découdre. Le Medef ne veut rien lâcher. Pour le chef de l'Etat, la fin du quinquennat est en jeu.