Médias Parti pris

Non, « Le Monde » ne doit pas être vendu

Les médias suivent à la loupe la course de petits chevaux. Le Monde est à vendre, qui va l'emporter? Mais le seul débat qui importe a été poussé sous le tapis: la vente de ce journal signifie un nouvel affaissement de notre profession et du débat public. Parti pris.

François Bonnet

Alors qui ? Claude Perdriel, Denis Olivennes, Le Nouvel Observateur, le groupe espagnol Prisa, Pierre Bergé, Matthieu Pigasse, Xavier Niel, de Benedetti, Ringier, Lagardère en embuscade, l'Elysée au téléphone et le groupe Orange en outsider... Manœuvres, rumeurs, pressions, batailles de chiffres: les médias suivent désormais à la loupe le processus de vente du Groupe-Le Monde, puisque c'est bien d'une vente qu'il s'agit même si sa direction appelle cela du terme technique de «recapitalisation».

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter