Quelques frémissements en avril dans la presse, la victoire annoncée de la coalition islamiste, et voilà tout. Présentées à la fin de l’année passée par la présidence comme le climax de l’évolution démocratique algérienne, les élections législatives de ce jeudi se situent en droite ligne des précédentes, autour d'une opposition docile.
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Le secret libyen de Sarkozy en trois parties : le point sur notre enquête, un focus sur le séisme des révolutions arabes et, enfin, un point sur l'utilité d'une presse indépendante.
Le président sortant « s’est livré à une course-poursuite à l’extrême droite » et a choisi « une ligne violente », dénonce le président du MoDem. Au nom de « l'unité nationale », le candidat malheureux à la présidentielle, issu du centre droit, met la balle dans le camp Hollande et en appelle à « une partie de la droite républicaine ».
« Je confirme qu’il existe bien un document signé par Moussa Koussa et qu’un financement a bien été reçu par M. Sarkozy. » L'ancien chef du gouvernement libyen, Baghdadi Ali al-Mahmoudi, confirme à Mediapart via son avocat, l’existence de la note publiée par Mediapart et le déblocage d'une somme de 50 millions d’euros en 2007 par le régime Kadhafi pour Nicolas Sarkozy. La note a été rédigée sous son autorité directe.
Le système éducatif semble à bout de souffle. À son chevet, pour un diagnostic et des prescriptions, nous avons convoqué trois chercheurs, Antoine Prost, Ugo Palheta, Jean-Michel Chapoulie, et un proviseur, Éric Blum. Leçon d'anatomie...
Selon un document officiel libyen, le régime de Kadhafi a décidé de débloquer une somme de 50 millions d'euros pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Le chef des services libyens d'alors y évoque des réunions préparatoires avec Brice Hortefeux et l'intermédiaire Ziad Takieddine. « Ce document prouve qu'on est en présence d'une affaire d'Etat », confirme ce dernier.
Dans une longue interview, Laurent Chemla (hacker historique, auteur de Confessions d'un voleur : Internet, la liberté confisquée) revient sur le filtrage, la surveillance, Hadopi, Megaupload et le printemps arabe. Interrogé sur le fait de savoir si le réseau peut être l'outil de propagation d'une insurrection en Occident, il s'interroge : « je reste dubitatif quant à la capacité à organiser autre chose que de tout petits mouvements s’il n’y a pas d’abord une volonté d’action préalable largement partagée. Internet ne sera peut-être qu’un catalyseur : non pas une source de troubles mais plutôt l’outil par lequel le public se rendra compte que le mécontentement a atteint un point où il est temps de sortir de chez soi et d’agir.»A lire sur Reflets
1 400 morts, 13 000 blessés, 1 000 handicapés… La cité libyenne a payé la révolution au prix fort. Ses habitants estiment surtout avoir évité la partition du pays que souhaitait Kadhafi, et qu'ils ne veulent pas voir se produire aujourd'hui.
Sept mois après la chute de Tripoli et cinq mois après la mort de Kadhafi, la Libye reste un pays à inventer. Le Conseil national de transition patauge, l'Etat est inexistant, les Libyens sont impatients, mais l'optimisme semble encore raisonnable. Reportage de notre envoyé spécial.