Le débat, tard dans la soirée de lundi, sur un amendement d'Europe Ecologie-Les Verts demandant la parité au futur haut conseil des finances publiques a provoqué un incident au Sénat. Le ministre du budget s'est fâché, avant d'être mis en minorité.
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Sur ordre de Matignon, tous les ministres doivent passer une heure au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem pour une « sensibilisation » aux inégalités entre hommes et femmes. Une session pédagogique pour « éveiller leur conscience », que Mediapart publie en intégralité.
Depuis cet été, le couple exécutif tangue. A entendre les conseillers du pouvoir, c’est la Ve République et le quinquennat qui sont les premiers responsables.
Le ministre de l'intérieur a annulé au dernier moment sa venue au Sénat pour un débat consacré à l'examen d'une proposition de résolution du groupe communiste « tendant à la reconnaissance de la répression » du 17 octobre 1961.
Pour la première fois, un président de la République a reconnu la répression de la manifestation pacifique d’Algériens à Paris, le 17 octobre 1961. « Je rends hommage à la mémoire des victimes », a dit François Hollande, reconnaissant « la sanglante répression » dont ont été victimes « des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ». D’autres gestes pourraient suivre, y compris la signature d’un traité d’amitié entre la France et l’Algérie.
À Kinshasa, pour le sommet de la francophonie, le président français a dit tout le mal qu’il pensait du régime de Kabila et a rencontré ses opposants. Engagements tenus. Mais des ONG dénoncent le fait que la France et l'Union européenne forment depuis 2003 une police aux ordres du régime congolais, laquelle est accusée de nombreuses violations des droits de l'homme. De notre envoyée spéciale à Kinshasa
Séverine Autesserre est chercheuse à l'Université de Columbia, spécialiste de la République démocratique du Congo. Elle décrypte les causes des massacres perpétrés depuis des années dans l'Est du pays, alors que s'ouvre dans la capitale, Kinshasa, le sommet de la francophonie. François Hollande s'y rend samedi.
Le président français ne voulait pas se « différencier » en prononçant son premier discours sur l’Afrique depuis son élection. Mais de facto, c’est bien une rupture qu’il a prônée devant l’Assemblée nationale sénégalaise. De notre envoyée spéciale à Dakar.
Les déclarations de Matignon à Mediapart, annonçant être « très ouvert » à des réparations sur la traite négrière, ont été remises en cause, vendredi, par l’Élysée, alors que François Hollande rendait hommage aux victimes de l’esclavage sur l’île de Gorée. De notre envoyée spéciale à Dakar.
François Hollande se rend vendredi et samedi à Dakar puis à Kinshasa, au Congo (RDC), pour le sommet de la francophonie. Pour ce premier déplacement en Afrique depuis son élection, le président de la République tentera d’effacer un quinquennat Sarkozy marqué par le discours de Dakar et l’affairisme de la Françafrique.