Les alliés, réunis à Washington, devraient évoquer la défense du ciel ukrainien, alors que des frappes russes ont touché un hôpital pour enfants lundi 8 juillet et fait au moins 27 morts dans la capitale. Mais les soutiens de Kyiv s’attendent à être déçus par les résultats concrets de ce sommet.
L’auteur italien Roberto Saviano, objet direct de la haine de Giorgia Meloni, confie à Mediapart ses réflexions sur la situation française. Et donne aux Français quelques conseils en partant de l’expérience italienne.
Au prétexte de ne laisser aucun Français de côté, les grands médias ont ouvert leurs colonnes au RN en rompant le cordon sanitaire autrefois de rigueur. Dans certaines rédactions, l’heure est à la protestation ou au moins à l’introspection.
Dans un entretien à Mediapart, Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du principal syndicat policier de France, qualifie d’« énorme connerie » l’appel à faire barrage contre le Rassemblement national.
À quatre jours du deuxième tour, le ministère russe des affaires étrangères a publié une photo de Marine Le Pen avec un commentaire sur la volonté du « peuple français » d’une « rupture avec le diktat de Washington et de Bruxelles ».
Le RN a d’ores et déjà remis à plus tard sa promesse d’impôt sur la fortune financière, certainement pour ne pas brusquer le patronat. Sa proposition est, du reste, bien moins ambitieuse que celle de l’union de la gauche et charrie des relents douteux.
À rebours du « ni-ni » d’abord défendu par Édouard Philippe et Bruno Le Maire, le camp présidentiel affiche peu à peu un front républicain plus clair face à l’extrême droite. Les désistements se multiplient, réduisant d’heure en heure le nombre de triangulaires.
À la veille des élections législatives, le collectif Arabengers a tenu samedi 29 juin un événement public pour « raconter l’Algérie », bien loin du récit révisionniste tenu par une extrême droite nostalgique du « temps béni » des colonies.
Un sommet européen s’ouvre jeudi soir à Bruxelles, à trois jours du premier tour des législatives françaises. Dans la capitale belge, le scénario d’une majorité absolue pour l’extrême droite, dans un des pays fondateurs de l’UE, suscite de vives inquiétudes.
De la même façon que les candidats de la majorité prennent aujourd’hui leurs distances avec le président de la République, ceux qui ont accompagné sa conquête du pouvoir en 2017 se montrent à leur tour très critiques. Face au mépris, aux renoncements et à la dérive droitière d’Emmanuel Macron, beaucoup ne se reconnaissent plus dans cette offre politique.
Dans des textes ou lors de rassemblements, certains fidèles prennent clairement position contre l’extrême droite. D’autres plaident au contraire la liberté de vote, voire légitiment le vote RN. La Conférence des évêques ne se mouille pas, au grand dam des premiers.
Le candidat du Nouveau Front populaire devra faire le plein de voix pour gagner face au RN, dominant dans l’Aude, et à une partie du PS qui soutient une candidature dissidente. Mais l’accueil est bon dans les quartiers populaires d’une ville où la situation politique est très polarisée.
L’alliance de la gauche et des écologistes doit réfléchir à l’élargissement de son électorat au-delà de son propre camp pour l’emporter aux législatives. Malgré le débat vicié sur l’antisémitisme et la mise en équivalence avec le Rassemblement national, ses artisans sont à pied d’œuvre.
L’offensive sur le caractère « irréaliste » ou « impossible » des financements des programmes est un piège conservateur qui tente de réduire la politique à des choix comptables et d’écarter toute remise en cause de l’ordre existant. Mais l’heure oblige à fixer des priorités en dehors des cadres financiers.
La guerre en Ukraine a renforcé les liens entre la Corée du Nord et la Russie, deux pays soumis à des sanctions internationales. En visite à Pyongyang, le président russe a signé un partenariat stratégique global avec Kim Jong-un, suscitant l’inquiétude occidentale.