Le Sénat a refusé de sanctionner la sénatrice, malgré un rapport accablant sur du harcèlement moral. Des collaborateurs et des parlementaires dénoncent une « décision catastrophique ». « Aujourd’hui, la lutte contre le harcèlement est à terre », affirme le socialiste Bernard Jomier.
Une bataille se joue pour la troisième place, derrière les socialistes du PSOE et la droite du PP aux législatives de dimanche en Espagne, entre la coalition des gauches Sumar et l’extrême droite de Vox. Reportage dans la campagne de Yolanda Díaz, qui plaide pour l’« empathie » et les droits des minorités face au péril post-fasciste.
C’est l’outil mis en place depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, censé enfin lutter contre les inégalités de salaires entre les femmes et les hommes. Malgré les satisfecit du gouvernement, le bilan est très mitigé et l’indulgence vis-à-vis des entreprises, la règle.
Industriels et distributeurs du secteur de l’alimentaire ont profité de l’inflation pour engranger des profits sur le dos des consommateurs. Et ce ne sont pas les dernières annonces du gouvernement qui vont changer structurellement la donne.
Narendra Modi est cette année l’invité d’honneur du 14 Juillet. Une partie de la diaspora indienne critique fermement cette initiative d’Emmanuel Macron. Pour eux, c’est une gifle aux défenseurs d’une Inde respectueuse de tous ses citoyens.
Une militante et un photographe ont été mis en examen mardi 11 juillet pour « association de malfaiteurs », « dégradations en bande organisée », et « destruction d’engins de chantier » dans l’enquête sur l’action contre le site du cimentier Lafarge à Bouc-Bel-Air.
Balloté entre l’administration et la justice, ce schizophrène interné en unité pour malades difficiles depuis 18 ans, après le meurtre d’une aide-soignante et d’une infirmière, demande son transfert en psychiatrie classique. Le Tribunal des conflits a décidé : ce sera à la justice et non à la préfecture de décider.
La promesse initiale d’Emmanuel Macron était de dépasser les clivages anciens au profit d’une « révolution démocratique ». Le gouffre est immense avec le pays défiant et polarisé d’aujourd’hui. Parce que sous le macronisme, l’apaisement est structurellement impossible.
Le rapport publié jeudi 6 juillet dénonce la toute-puissance de l’industrie pharmaceutique et un gouvernement qui l’arrose sans réelles contreparties. Résultat : les traitements manquent de plus en plus dans les pharmacies.
Le meurtre de George Floyd, tué par un policier blanc en 2020, a débouché sur une prise de conscience des violences policières et un vaste mouvement de demande de réformes de la police. Certaines ont été mises en œuvre, mais le bilan est mitigé.
En traitant la révolte des quartiers populaires sous un angle sécuritaire, le pouvoir prend un risque majeur. Même si les violences nocturnes sont en train de s’éteindre, la marmite va continuer à bouillir tant que les conditions de vie et les perspectives ne seront pas meilleures.
Outre SOS Racisme, plusieurs autres associations qui avaient postulé au fonds Marianne ont fait l’objet de vives discussions place Beauvau, en raison des prises de position de leur représentants ou de certaines de leurs productions visant Emmanuel Macron.
Dans cette ville de Seine-Saint-Denis, la révolte d’une partie de la jeunesse n’a trouvé comme réponse que les gaz lacrymogènes. Sur le terrain, les élus locaux désertent et les acteurs associatifs désespèrent. Depuis l’élection d’une maire UDI, en 2020, le lien semble s’être coupé entre les pouvoirs publics locaux et les quartiers populaires.
Notre podcast culturel débat de « Retrouver Fiona » de Dalie Farah, de « Requiem pour la classe moyenne » d’Aurélien Delsaux et de l’ultime livre de Jeroen Brouwers, « Le Client E. Busken ».
Dans une note consacrée aux réactions dans les « quartiers sensibles » après le meurtre de Nahel, le Renseignement territorial souligne les prétendus risques générés par de simples appels à manifester. Même les commentaires publics d’Omar Sy et de l’attaquant du PSG sont cités.