Les quatre enfants âgés de 22 mois à trois ans sont hospitalisés « en état d’urgence absolue », a précisé la procureure de Haute-Savoie. Sur une vidéo, l’assaillant, un réfugié syrien, revendique en anglais son acte, « au nom de Jésus-Christ ».
L’ancien directeur de cabinet de la ministre a reconnu devant la commission d’enquête sénatoriale que Marlène Schiappa était directement intervenue dans le processus de sélection du fonds Marianne. Selon nos informations, elle a personnellement retoqué le dossier de SOS Racisme en raison des positions politiques de son président. Alors que l’administration avait validé cette candidature.
Après la remise d’un rapport d’inspection de l’administration, le préfet Christian Gravel, cheville ouvrière du fonds Marianne de Marlène Schiappa, a présenté sa démission ce mardi 6 juin.
La colère sociale s’installe à Disneyland Paris. Samedi 3 juin, les salariés étaient plus d’un millier à défiler dans les allées du parc pour réclamer des augmentations et de meilleures conditions de travail. À l’origine de ce mouvement inédit, pas un syndicat, mais un petit comité, constitué par des employés chargés de la maintenance des attractions. Une nouvelle journée de grève est prévue mardi 6 juin.
Manifestation, colloque, concerts, hommages aux morts… Le mouvement antifasciste s’enrichit de nouveaux collectifs et réfléchit à sa stratégie face à des groupes fascistes de plus en plus visibilisés et une extrême droite de plus en plus institutionnalisée.
Notre podcast culturel débat de « Comment sortir du monde », signé Marouane Bakhti, de l’essai de Nancy Murzilli, « Changer la vie par nos fictions ordinaires », et de la nouvelle traduction de « Mars », de Fritz Zorn.
Les eurodéputés ont pris position jeudi pour encadrer davantage les pratiques sociales et environnementales des grandes entreprises. C’est une avancée, malgré le vif lobbying de l’industrie allemande dans la dernière ligne droite, qui a réduit la portée du texte.
Le président de la République a sèchement critiqué une sortie de sa première ministre sur le lien entre l’extrême droite et le pétainisme. Décidé à incarner seul la sortie de crise, Emmanuel Macron multiplie les chiquenaudes à l’endroit d’Élisabeth Borne, dont les jours à Matignon semblent de nouveau comptés.
Gabriel Attal a annoncé un plan pour lutter contre la fraude sociale. Celui-ci reprend de vieilles lubies de la droite sur la fraude des allocataires. En revanche, il est beaucoup moins ambitieux quand il s’agit de lutter contre la fraude des entreprises et des professionnels de santé.
Depuis plus de deux mois, les préparatrices de commandes de Vertbaudet font grève pour obtenir une augmentation de salaire. Avec 1 300 euros nets par mois, ces mères célibataires n’ont pour la plupart que leur maigre salaire pour nourrir leurs enfants. Leur combat est devenu le symbole des luttes pour « l’émancipation des travailleuses par elles-mêmes », selon Sophie Binet, la nouvelle secrétaire générale de la CGT.
S’en prendre à la liberté de parole de la culture, ainsi que s’y emploie la ministre Rima Abdul-Malak pour satisfaire son employeur élyséen, c’est menacer un contre-pouvoir essentiel. C’est saper la démocratie au nom de l’autorité. Tel un Druon sous Pompidou.
Notre podcast culturel débat de « Renfield », variation sur Dracula de Chris McKay, de « Sick of Myself », du Norvégien Kristoffer Borgli, et de « Showing Up », la dernière réalisation de l’Américaine Kelly Reichardt.
Dans « Le Figaro », l’académicien se dit « consterné » par l’arrêt de la cour d’appel de Paris condamnant l’ancien président, qu’il juge « aussi révoltant que grotesque ». Pourquoi pas ? Problème : l’intellectuel appuie sa colère sur des arguments puisés dans les eaux les plus saumâtres de la fausse information et du complotisme.
Le Canada enregistre une hausse sans précédent de féminicides, dont un tiers ont pour cibles des femmes autochtones. Une situation qui alarme les représentants des premiers peuples et les organismes de prévention contre les violences faites aux femmes.
Les « Citoyens du Reich », une mouvance allemande d’extrême droite, ont longtemps été vus comme des « ethno-nationalistes » barjots et folkloriques. Mais deux affaires et un procès qui vient de s’ouvrir à Coblence montrent qu’ils sont désormais prêts à attaquer l’État.