Dans cette ville de Seine-Saint-Denis, la révolte d’une partie de la jeunesse n’a trouvé comme réponse que les gaz lacrymogènes. Sur le terrain, les élus locaux désertent et les acteurs associatifs désespèrent. Depuis l’élection d’une maire UDI, en 2020, le lien semble s’être coupé entre les pouvoirs publics locaux et les quartiers populaires.
Notre podcast culturel débat de « Retrouver Fiona » de Dalie Farah, de « Requiem pour la classe moyenne » d’Aurélien Delsaux et de l’ultime livre de Jeroen Brouwers, « Le Client E. Busken ».
Dans une note consacrée aux réactions dans les « quartiers sensibles » après le meurtre de Nahel, le Renseignement territorial souligne les prétendus risques générés par de simples appels à manifester. Même les commentaires publics d’Omar Sy et de l’attaquant du PSG sont cités.
Le seul décompte indépendant des décès causés par l’action des forces de l’ordre, tenu à jour par le site d’information Basta ! depuis dix ans, recense « deux fois plus de décès depuis 2020 que la moyenne observée dans la décennie précédente ». Notamment par arme à feu.
Alors que l’hebdomadaire est en grève depuis le 22 juin, Arnaud Lagardère, actionnaire principal du titre peu à peu absorbé par Vincent Bolloré, a rencontré mardi la rédaction pour s’expliquer sur la nomination de Geoffroy Lejeune, ex-rédacteur en chef de « Valeurs actuelles ». Il a surtout convaincu les salariés de continuer la grève.
Après la frayeur provoquée par la rébellion avortée du chef du groupe Wagner Evgueni Prigojine menaçant de marcher sur Moscou, la vie a très vite repris son cours dans la capitale russe. Mais chacun y va de son appréciation sur une situation incertaine. Reportage.
Dans ce quartier populaire de la métropole toulousaine, les habitants du Mirail résistent au projet de rénovation urbaine qui prévoit de démolir près de 1 000 logements. Ils sont soutenus par un collectif d’architectes et le député LFI François Piquemal.
Les salariés du « Journal du dimanche », propriété de Vincent Bolloré, ont appris jeudi, par voie de presse, l’arrivée de l’ancien patron de « Valeurs actuelles », Geoffroy Lejeune, à la tête de la rédaction. En interne, les journalistes parlent de « cauchemar ». Les équipes ont voté à 99 % une grève reconductible.
Après la dissolution mercredi du mouvement écologiste prononcée par le gouvernement, et une vague d’arrestations de militants la veille, la gauche fustige une atteinte grave aux libertés publiques, symbole du déni du gouvernement en matière climatique.
Après avoir imposé contre son pays la réforme des retraites, Emmanuel Macron se lance dans une fuite en avant autoritaire destinée à réaliser une politique en faveur du capital. Désormais, sa volonté doit être celle du pays. De gré ou de force.
Quatre hommes qui envisageaient de commettre une série d’attentats sont jugés à Paris. C’est le premier dossier terroriste d’extrême droite à passer devant une cour d’assises. L’avocat général a réclamé la levée du huis clos au nom de la « menace particulière, nouvelle, inquiétante, grandissante, qui est celle des tueries de masse ».
Le fichier destiné à lister les enfants de retour de Syrie doit entrer en vigueur ces jours-ci. Soulevant de nombreux problèmes quant à son principe, le Parquet national antiterroriste a refusé d’y participer.
Notre podcast culturel débat de « Manet/Degas » au musée d’Orsay à Paris, de « Senghor et les arts » au Quai Branly et de la proposition de « décoloniser le musée » faite par Françoise Vergès.
Le récent transfert de l’actuel Ballon d’or, Karim Benzema, dans un club de football saoudien éclaire les ambitions du prince dirigeant Mohammed ben Salmane. Derrière l’apparente volonté d’éclipser les crimes de son régime et d’acheter sa respectabilité sur la scène internationale, MBS veut surtout diversifier son économie, encore très dépendante des revenus pétroliers.
Plusieurs personnalités ont été attaquées sur les réseaux sociaux par le compte créé par Mohamed Sifaoui avec de l’argent public. Elles réagissent auprès de Mediapart.