Proche et Moyen-Orient

À Gaza, « c’est le début de l’exode, l’humiliation qui commence »

L’armée israélienne, qui poursuit son avancée dans la bande de Gaza, a annoncé être entrée dans le camp de réfugiés d’Al-Shati. Toute la ville de Gaza a été la cible ces deux derniers jours de frappes aériennes qui ont poussé des milliers de familles à se déplacer vers le sud. Témoignages.

Céline Martelet

« Je l’ai pris avec moi, je ne pouvais pas l’abandonner, parce que ce chat est tout pour moi. Je le rassure, je lui parle. Depuis qu’on est partis de chez nous, il tremble de peur. » Dans les bras du jeune Gazaoui, un chat roux semble totalement perdu. Il s’accroche au bras de son protecteur, l’air épuisé. Ses pattes arrière tremblent. Sac sur l’épaule, vêtu d’un simple T-shirt blanc, son maître fait partie des milliers de Palestinien·nes de la ville de Gaza qui ont été contraint·es de quitter leur maison ou leur appartement le week-end des 11 et 12 novembre. 

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