Sous pression de la droite et de l’extrême droite, le camp présidentiel veut montrer qu’il n’a pas « la main qui tremble » en matière de sécurité. Depuis le drame d’Arras, l’Élysée et le gouvernement rivalisent de formules et de déclarations pour convaincre de leur fermeté. Au risque de se laisser aller à certaines dérives, voire d’enfreindre le droit international.
Alors que l’armée israélienne a confirmé samedi la présence d’au moins 120 otages retenus par le Hamas à Gaza, un père a décidé d’aller chercher sa fille, enlevée alors qu’elle participait à la rave party à Re’im. Pour cela, il se dit prêt à entrer dans Gaza.
Dans l’affaire du « 8 décembre », actuellement jugée à Paris, la DGSI a fait des recherches sur la « legal team » à laquelle participent, les jours de manifestation, certains des avocats choisis par les prévenus. Le parquet y voit un élément à charge, les avocats une atteinte aux droits de la défense.
Le ministère de l’intérieur a un an pour faire respecter l’obligation pour les forces de l’ordre de porter leur numéro d’immatriculation. Dans une seconde décision, la juridiction a refusé d’ordonner à l’État de mettre un terme aux contrôles au faciès.
Alors que plusieurs journaux affirment que Téhéran a participé à l’organisation de l’offensive du Hamas contre Israël, le régime se défend de toute intervention, tout en soutenant la lutte des Palestiniens. Un positionnement équivoque dont la République islamique espère tirer profit.
Libéré lors d’un échange « otage israélien contre prisonniers palestiniens », le leader du Hamas dans la bande de Gaza était vu par Israël comme à même de contrôler ce territoire. Jusqu’aux massacres du 7 octobre.
Face au mal-être des plus jeunes, les remèdes sont parfois pires que le mal. Les antidépresseurs sont à réserver aux cas les plus sévères. Chez les enfants et adolescents, ils sont moins efficaces et provoquent davantage d’effets indésirables graves, jusqu’au risque suicidaire.
Devenu en large part académique, décoratif, rentable, voire outil de gentrification, le street art et son image emblématique, le graffiti, est-il fini ? Réponse à partir de l’exposition « La Morsure des termites », au Palais de Tokyo.
Faute de réponses pérennes, le pouvoir s’évertue à dépolitiser les révoltes de juin. Prévu le 9 octobre, le conseil interministériel des villes a été reporté. À la place, Élisabeth Borne a convoqué une réunion dont l’ordre du jour n’évoque ni les violences policières ni les discriminations.
Huit élus républicains extrémistes pro-Trump ont réussi à destituer le « speaker » (président) de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, qui appartient pourtant à leur propre camp. Une première dans l’histoire états-unienne.
Les démêlés judiciaires et les révélations sur le comportement de la députée de Paris relancent la question de son statut au sein de La France insoumise. À mots couverts, des militants estiment que ce sujet tabou doit enfin être tranché.
C’est l’argument massue du ministère de l’agriculture comme de la FNSEA : le glyphosate serait nécessaire pour éviter le labour. Pourtant, de plus en plus d’exploitations se passent à la fois du labour et des herbicides. Une méthode de culture en attente de soutien public.
Presque toute la population de l’enclave arménienne en Azerbaïdjan a fui, plutôt que de vivre (ou périr) sous la férule de l’autocrate Ilham Aliyev. L’Arménie est mise au défi de l’accueil de plus de 100 000 réfugiés.
« L’esprit critique » débat du premier roman de Mokhtar Amoudi, « Les Conditions idéales », de « Proust, roman familial », texte singulier signé Laure Murat, et de « Trust », le récent prix Pulitzer de l’Argentino-Américain Hernán Diaz.
Le député de Lyon Hubert Julien-Laferrière avait fait la promotion, devant la commission des affaires étrangères, d’une cryptomonnaie soupçonnée d’être une escroquerie. La justice suspecte une possible opération d’influence étrangère.