Genre Parti pris

IVG : un vote pour l’histoire, mais pas sans mémoire

L’inscription de la liberté d’avorter dans la Constitution française est une première mondiale. Sa portée symbolique est considérable. Mais elle n’efface ni les difficultés à accéder réellement à l’IVG, ni l’instrumentalisation politique qu’en fait Emmanuel Macron.

Lénaïg Bredoux

« Ils ne décideront plus pour nous. » Le slogan orne une affiche de 1971 du Mouvement pour la liberté de l’avortement (MLA). On y voit une femme allongée et enceinte sur laquelle se tiennent un médecin, un prêtre, un homme d’affaires et un juge. Un an plus tard, devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), l’avocate Gisèle Halimi lancera : « Quatre femmes comparaissent devant quatre hommes… Et pour parler de quoi ? De sondes, d’utérus, de ventres, de grossesses, et d’avortements ! »

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