Ces journalistes étaient à Katmandou au Népal, ce samedi 25 avril 2015, lorsque la terre a tremblé. Le séisme, le plus grave depuis 1934, a coûté la vie à plus de 5 500 personnes et le bilan n'est pas définitif. Des dizaines de milliers de familles sont à la rue, le pauvre réseau d'infrastructures a été gravement endommagé, les survivants, affamés et assoiffés, reprochent au gouvernement son inaction et la situation politique instable du pays risque à tout moment d'exploser. Retour sur quatre jours de deuil et d'attente dans la capitale.
Samedi 25 avril, 15 h. Les habitants choqués sont regroupés au pied des bâtiments en ruines, des maisons traditionnelles newari, l'ethnie originelle de la vallée, car ils ont trop peur de rentrer chez eux à cause des répliques incessantes. Un marchand de journaux regarde sa famille, impuissant : « J'ai dû sortir mes deux vieux parents de la maison, qui s'est effondrée juste après. Nous sommes tous à la rue maintenant et nous ne savons pas pour combien de temps. »