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De nuit, entre deux gardes, des soignants infatigables relancent leur mobilisation pour l'hôpital

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Dans la nuit noire, les agents de l’hôpital public ont tapissé les enceintes de plusieurs établissements parisiens de slogans en défense de la santé pour tous. Coller, pour reprendre la main sur l’après-Covid, et le fil d’une mobilisation débutée il y a un an par la défense des urgences.

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    « Vous êtes venus à deux voitures ? On se croirait dans Le Bureau des légendes… » Les soignants rassemblés, un peu avant minuit, à l’arrière de l’hôpital Avicenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis), s’amusent de leurs allures de conspirateurs. Ils vont prendre part à un collage sauvage simultané sur une quinzaine d’hôpitaux d’Île-de-France, avant que des établissements ne prennent le relais dans d’autres régions au cours de la semaine. « On se déconfine en mode émeute », annonçait le SMS circulant pour informer de l’action du 11 mai.

    « On a du mal à faire grève, nous sommes réquisitionnés, on souhaite en général surtout rester auprès des malades, rappelle Étienne Lengliné, l’un des médecins impliqués à Saint-Louis, dans Paris. Donc notre parole a du mal à exister. L’idée du collage est d’occuper la rue, que le message des soignants en défense de l’hôpital s’affiche dans l’espace public. »

    Ce n’est pas un coup d’essai (voir le reportage de Valentine Oberti ici), mais au bout de deux mois d’une crise sanitaire aiguë, « il était important de marquer le coup », poursuit le médecin.

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