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La montagne du malheur de Sarajevo a retrouvé vie

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C’est d’ici qu’en 1984, les athlètes s’élançaient dans l’épreuve de bobsleigh des Jeux olympiques d’hiver. C’est d’ici qu’entre 1992 et 1996, l’artillerie serbe pilonnait la ville assiégée puis, en riposte, que l’Otan bombardait. Plus de vingt ans après, au milieu des ruines, la montagne Trebevic est redevenue un lieu favori de promenade des Bosniaques de la ville de Sarajevo et des Serbes de Sarajevo-Est.

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    © Marija Jankovic

    29 juillet 2017. « Le panorama est vraiment splendide. » Sanja Kavaz est l’auteure du blog de course à pied Trcim jer strcim. Depuis 2015, avec le comité national olympique de Bosnie-Herzégovine, elle organise le Jahorina Ultra-Trail, une course de 104 km en 29 heures, par Jahorina, Ravna Planina, Romanija et Trebevic, les collines et sommets entourant la vallée de Sarajevo.

    À moins d’une demi-heure de route au sud-est de la capitale de la Bosnie-Herzégovine, Trebevic, le mont autrefois redoutable à cause des pilonnages par l’artillerie serbe, puis des bombardements aériens de l’Otan, a pansé ses blessures de guerre et s’est adouci. Plus de vingt ans après le siège de 1992-1995, le terrain a été déminé. Barbecue, virée sportive, échappée en amoureux : la paix est là, de nouveau, semble-t-il. Les pentes ombreuses et leurs sentiers frayés, sillonnés par une ligne presque imperceptible de démarcation entre deux entités, la Fédération croato-bosniaque et la Republika Srpska (RS), sont redevenus un lieu favori de promenade des Bosniaques de la ville de Sarajevo et des Serbes de Sarajevo-Est.

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