Après 1 336 jours de lutte, les salariés de Fralib ont obtenu en partie gain de cause. Après trois ans d'occupation de leur usine à Géménos (Bouches-du-Rhône), les salariés ont signé à l'unanimité le 25 mai un protocole d'accord avec le groupe Unilever (Lipton, Éléphant). L'accord ouvre la voie à la reprise de l'activité de l'usine par une soixantaine d'anciens salariés sous forme de Scop. Notre reporter était là.Sur ce thème, voir aussi nos autres portfolios :Le pari scop des ouvriers glaciersAcome, l'usine aux mille associés, Les derniers jours des ex-Lejaby et En Argentine, le défi de “l'usine sans patron”.
Les Fralibs écoutent le compte-rendu de la négociation lors d’une assemblée générale dans l’usine. Depuis trois ans et demi, ils étaient devenus les symboles de la lutte contre le capitalisme financier.