Profession «solidarité»: le quotidien méconnu des aides familiales à domicile
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Valérie Taclet est technicienne d’intervention sociale et familiale (TISF) à Fourmies, dans le Nord. Elle accompagne des familles dans les actes du quotidien, les informe sur leurs droits, les oriente vers des structures relais ou d’autres professionnels. Profession peu connue, les TISF sont un peu moins de 10 000, répartis sur l’ensemble du territoire national. Ce sont surtout des femmes (95 % de la profession). Elles sont les premiers témoins de la grande précarité de certaines familles. Ce portrait est le troisième volet d’une enquête menée par Vincent Jarousseau, « Les Femmes du lien ».
Fourmies (Nord), février 2021. Valérie Taclet, 52 ans, n’est ni une nounou ni une aide à domicile. Au sein de l’association Aide familiale à domicile (Afad), avec laquelle elle travaille depuis trente-trois ans, elle est amenée à effectuer des tâches qui s’inscrivent toujours dans un parcours défini avec les bénéficiaires et à la demande des services sociaux ou de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Comme toutes les TISF, Valérie intervient chez les familles et sur des temps longs, entre trois heures et quatre heures par famille, une à deux fois par semaine, et souvent depuis des années. Ce jour-là, elle passe la matinée avec Virginie et ses deux filles. Si ses interventions ont essentiellement lieu à domicile, Valérie propose souvent des sorties pour lutter contre la sédentarité.
L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d'un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viols, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.
La nomination de Pap Ndiaye au ministère de l’éducation nationale a fait remonter à la surface le racisme structurel de la société française et de sa classe politique, une vague qui charrie avec elle la condition noire et la question coloniale. La réaction de l’exécutif, Emmanuel Macron en tête, donnera une première indication sur la tonalité du quinquennat.
Elle espère devenir l’an prochain la première femme à présider le Conseil en Italie. Héritière d’un parti post-fasciste, ancienne ministre de Berlusconi, Giorgia Meloni se démène pour bâtir un parti conservateur plus respectable, en courtisant l’électorat de Matteo Salvini. Une tentative périlleuse de « dédiabolisation ».
L’écrivain péruvien de 86 ans, entré à l’Académie française en fin d’année dernière, vient de déclarer sa préférence pour Bolsonaro face à Lula. Cette nouvelle prise de position politique reflète un parcours intellectuel de plus en plus contesté, marqué par des soutiens à des figures d’extrême droite en Amérique mais aussi de la droite dure en Espagne. Une enquête du n° 20 de la « Revue du Crieur », disponible en librairie.
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Ludovic Lamant
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