Saint-Briac-sur-Mer: ses riches propriétaires, son chemin littoral
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Au nom de l’intérêt général, depuis 1976, chaque propriétaire d’une maison de bord de mer doit accorder, sur une bande de trois mètres, un libre passage aux piétons. Depuis près de quarante ans, à Saint-Briac-sur-Mer (Ille-et-Vilaine), malgré les arrêtés préfectoraux, une vingtaine de riches propriétaires s’y refusent, à coups de procédures interminables contre l’État et les associations de promeneurs. L’affaire est encore une fois en appel mais, depuis le 28 février dernier, les piétons peuvent enfin emprunter le sentier littoral. Parmi ces familles fortunées, la famille Forbes dont le petit-fils, John Kerry, secrétaire d’État de Barack Obama, est aussi cousin de Brice Lalonde, ancien ministre François Mitterrand, et... maire de Saint-Briac-sur-Mer de 1995 à 2008.
La plage de la Petite Salinette à Saint-Briac-sur-Mer, février 2019. En fond, la pointe des Essarts où se trouve la majorité des propriétaires qui rechignaient à laisser aux promeneurs un corridor de trois mètres le long de la côte. Peu d’hôtels, pas de camping, à Saint-Briac, le tourisme est le fait de gens fortunés (dont l’héritier d’une société de transports domiciliée au Panama) qui possèdent une résidence secondaire aux volets clos dix mois sur douze.
En avril 2022, selon l’Insee, les prix des produits de grande consommation vendus dans la grande distribution ont augmenté de 1,3 %. Une hausse des prix que subissent de plein fouet les plus modestes. À Roubaix, ville populaire du nord de la France, la débrouille règne.
L’ancien conseiller d’Emmanuel Macron, condamné pour violences conjugales, renonce à la campagne des législatives. La défense catastrophique du patron de LREM, Stanislas Guerini, a accéléré les choses. Et mis fin à la gêne qui montait au sein du parti présidentiel, où personne ne comprenait cette « décision venue d’en haut ».
Condamné pour violences conjugales en 2020, Jérôme Peyrat a fini par retirer sa candidature aux élections législatives pour la majorité présidentielle à deux jours de la date limite. Il était pourtant toujours soutenu par les responsables de La République en marche, qui minimisent les faits.
La première ministre tout juste nommée a exercé depuis huit ans de nombreuses responsabilités en lien direct avec l’écologie. Mais son bilan est bien maigre : elle a soit exécuté les volontés de l’Élysée, soit directement contribué à des arbitrages problématiques.
par
Mickaël Correia
et Jade Lindgaard
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