Le vidéaste Usul et son acolyte Ostpolitik chroniquent la campagne de l’élection présidentielle 2022. Un lundi sur deux à 13 heures sur Mediapart et les réseaux sociaux.
Les années Macron se sont ouvertes sur une annonce: son quinquennat allait être celui qui allait voir les progressistes triompher des populistes. Cinq ans plus tard, l’extrême droite est dédiabolisée comme jamais, et la gauche est à ça de se faire exclure du prétendu «arc républicain».
Vous l’avez certainement déjà entendu: la gauche a fait alliance en acceptant de se plier à la ligne de rupture des mélenchonistes. Le mélenchonisme, c’est quasiment l’anarchisme, quand ce n’est pas carrément la fin de la République.
À chaque élection locale, le parti du clan Le Pen peine à trouver assez de candidats présentables. Entre les profils « non dédiabolisables » et ceux qui semblent manquer de formation, le parti d’extrême droite se retrouve devant le même problème : il manque de cadres compétents.
Retour sur le parcours politique du leader insoumis, qui aura mis quatorze ans pour réussir, de l’extérieur, à ramener à gauche le Parti socialiste, qu’il avait essayé de faire évoluer de l’intérieur, en vain, pendant plus de trente ans.
Pour le peuple de gauche, la question semble se poser : faut-il vraiment se déplacer dimanche 24 avril pour soutenir la candidature du président sortant ? Certains sont tentés par l’abstention, d’autres par le vote blanc ou même par le vote Le Pen.
Malgré une campagne dynamique et un programme solide, l’union par la base que prônait Jean-Luc Mélenchon n’a pas complètement pris. À la veille du premier tour, des blocages subsistent à gauche et parmi les classes populaires.
Le président sortant n’est pas obligé de descendre dans l’arène mais la guerre en Ukraine semble avoir dissuadé Emmanuel Macron de se confronter aux autres candidats et candidates. Cette absence de débat risque de créer pour la suite un problème de légitimité.
Avant que la saison des grands meetings ne soit lancée, la campagne semblait balbutier. Mais à présent, nous y voilà : Pécresse, Mélenchon et les autres ont tout donné pour se présenter sur scène sous leur meilleur jour – et cela a plus ou moins bien fonctionné.
Certains thèmes économiques et sociaux arrivent à surnager dans cette campagne, comme la question des droits de succession. Chaque candidat·e y va de sa proposition mais elles semblent presque toutes aller dans le même sens : faire en sorte que les Français·es payent moins.