Sarkozy : du bracelet pour l'affaire Bismuth, au procès pour l'affaire Kadhafi le 6 janvier et le film le 8 janvier, Fabrice Arfi vous explique tout dans "Abonnez-vous" sur Twitch
Même quand la corruption apparaît en géant dans des sondages dont le monde politico-journalistique est généralement friand, personne ne veut la regarder en face. Mediapart a donc épluché au jour le jour les affaires des dernières semaines. L’inventaire parle de lui-même.
Après cinq ans d’enquête, le PNF vient de requérir un procès contre l’ex-patron de Renault Carlos Ghosn et la ministre de la culture. Le ministère public estime que si Rachida Dati a été rémunérée, c’était dans le but de défendre les intérêts du constructeur automobile au Parlement européen.
Une cérémonie s’est tenue jeudi 19 septembre à Paris, trente-cinq ans jour pour jour après l’attentat fomenté par les services secrets libyens qui a fait 170 morts, dont 54 Français. Cet acte terroriste sera au cœur du procès de l’affaire des financements libyens de l’équipe Sarkozy, qui s’ouvre en janvier 2025.
Les justices française et belge ont mené une vague de perquisitions dans une affaire présumée de corruption, visant notamment des cadres français d’un géant belge du BTP, en lien avec la construction d’un palace au Tchad. L’entreprise a rémunéré un commissaire du renseignement tchadien et retiré des millions d’euros en liquide sur son compte à la Société générale.
Les justices française et belge ont été saisies d’une affaire présumée de corruption et d’abus de biens sociaux visant des cadres français d’un groupe de BTP belge, en lien avec la construction d’un palace au Tchad. L’entreprise a retiré des millions d’euros en liquide sur son compte à la Société générale.
Alain Ferrand, édile de la commune des Pyrénées-Orientales, a été mis en examen pour « corruption » en raison de ses relations avec une entreprise attributaire d’un important marché public : le Village de Noël organisé chaque année. Une affaire de plus pour l’élu.
La justice soupçonne le général Benoît Puga, en poste sous Nicolas Sarkozy et François Hollande, de s’être compromis avec un richissime sénateur de droite. Ce dernier a bénéficié de nombreuses décorations pour ses proches quand le militaire dirigeait la Légion d’honneur.
L’ancien directeur de la communication du PSG a obtenu, pour le club et pour lui-même, des services en tous genres de la part de personnalités, dont des politiques et des policiers, à qui il offrait des invitations au stade ou des maillots dédicacés. Il dément toute irrégularité.
La justice a diligenté lundi une perquisition dans plusieurs services de l’administration fiscale du ministère de l’économie et des finances, à la suite des révélations de Mediapart sur le traitement de faveur fiscal accordé en 2017 au Paris Saint-Germain dans le cadre du transfert du joueur Neymar.
Anticor, Sherpa et Transparency France pressent le pouvoir de revenir sur son refus de délivrer son agrément à Anticor, et lui demandent de cesser d’entraver leur action.
Alors que l’eurodéputée LFI Manon Aubry a saisi la justice à la suite de nos révélations sur le traitement de faveur fiscal accordé par Gérald Darmanin au PSG au sujet du transfert de Neymar, le ministre n’a toujours pas réagi. Le club, lui, a organisé un contre-feu médiatique.
Mediapart révèle qu’à l’été 2017, le ministre des comptes publics Gérald Darmanin et son directeur de cabinet ont aidé le PSG à ne pas payer des dizaines de millions d’euros de taxes sur le transfert de la star brésilienne Neymar, contre la jurisprudence de l’administration.
Il a toujours voulu travailler pour le club parisien, et a multiplié les offres de service. Faute de mieux, c’est comme député macroniste qu’Hugues Renson s’est démené tous azimuts pour le PSG. Les invitations au Parc des Princes qu’il a reçues simultanément pourraient constituer un pacte de corruption aux yeux de la justice.
C’est un pas en arrière pour la lutte contre la criminalité en col blanc. L’association de lutte contre la corruption Anticor n’a pas obtenu, ce mardi, le renouvellement de son agrément, qui lui avait permis de soulever de nombreuses affaires. Entretien avec sa présidente, Élise Van Beneden.
Le gouvernement indien de Narendra Modi a refusé, sans le dire officiellement, d’exécuter la demande d’entraide des juges français dans le cadre de l’enquête pour corruption sur la vente des Rafale de Dassault à l’Inde pour 7,8 milliards d’euros.