Inculpée pour « corruption » dans l’affaire du « Qatargate », Eva Kaïlí a aussi, lorsqu’elle était vice-présidente du Parlement européen, introduit des lobbyistes auprès d'armateurs grecs, afin qu'ils évitent d’être soumis aux sanctions européennes vis-à-vis de la Russie.
L’assistant parlementaire Francesco Giorgi et sa compagne eurodéputée Éva Kaïlí ont joué les intermédiaires entre des sociétés et plusieurs pays pour lesquels ils sont soupçonnés d’avoir mené un lobbying occulte à Bruxelles. Giorgi affirme qu’aucun de ces « business » n’a abouti.
Mediapart et l’EIC révèlent que l’eurodéputée et ancienne vice-présidente du Parlement européen, inculpée pour « corruption » dans l’affaire du « Qatargate », a mené une campagne d’influence en faveur de l’émirat à Bruxelles, en lien direct avec les lobbyistes occultes et deux ministres du Qatar. Elle dément avoir été téléguidée.
L’eurodéputée Eva Kaili et son compagnon Francesco Giorgi, inculpés pour corruption dans l’affaire du « Qatargate », sont soupçonnés par la police belge d’avoir versé un complément de prix occulte de 100 000 euros en liquide lors de l’achat d’un appartement à Bruxelles.
Une nouvelle enquête du Parquet national financier se penche sur l’organisation de la cérémonie d’ouverture. Des perquisitions ont eu lieu mercredi. En décembre 2022, Mediapart avait mis en lumière la situation de conflit d’intérêts de Thierry Reboul, directeur exécutif des cérémonies.
« À l’air libre », l’émission en accès libre de Mediapart, fait son retour avec une émission sur Nicolas Sarkozy, omniprésent en cette rentrée à l’occasion de la publication d’un nouveau tome de ses mémoires, « Le Temps des combats ». Pour l’ancien président cerné par les affaires, n’est-ce pas plutôt l’heure des comptes ?
Tandis qu’un putsch vient de mettre fin à plus de cinquante ans de règne de la famille Bongo sur le Gabon, Mediapart raconte, grâce à des archives de l’Élysée sous de Gaulle et Pompidou et à plusieurs dossiers judiciaires, l’origine d’une corruption africaine très française et ses suites.
Pour tout comprendre de l’affaire libyenne, il faut remonter à 2011 et suivre le fil de nos révélations, faites de documents, d’entretiens et d’avancées issues de la procédure judiciaire, puisque depuis 2013, la justice dénoue les fils de cette affaire hors norme.
Pour blanchir tout leur argent, les « Chapitos » se sont fait de nouveaux alliés qui cassent les prix et se sont inspirés d’un mécanisme de transfert de fonds utilisés en Asie du Sud et au Moyen-Orient, ainsi que nous l’apprend le procès de M. Chen.
Pariant sur l’addiction des Américains aux « pilules miracles », les affaires des « Chapitos » vont prospérer grâce aux restrictions de certains opiacés finalement jugés trop dangereux après avoir été commercialisés. Sans pour autant parvenir à trouver le bon dosage.
Il est le fils de l’autre chef du cartel de Sinaloa, de l’associé d’« El Chapo ». Fils d’« El Mayo », Vicente Zambada Niebla, lui, ne voulait pas d’une vie de mafieux. Sur fond de trafic de drogue prenant de l’ampleur et de guerre des clans, il va devenir le rouage de la trahison.
Depuis les arrestations de l’un des plus grands mafieux de l’histoire mexicaine, Joaquín Guzmán, dit « El Chapo », sa succession à la tête du cartel de Sinaloa a vu émerger trois clans. Mais c’est celui de ses enfants, « Los Chapitos », qui tente par la violence de prendre le dessus.
Le groupe Reliance, soupçonné d’avoir été imposé par le premier ministre indien comme bénéficiaire du contrat des Rafale en 2015, aujourd’hui au centre d’une affaire judiciaire, a bénéficié au même moment d’une intervention politique dans son contentieux fiscal en France. Le tout à la suite d’un courrier adressé par son patron aux ministres de l’époque : Michel Sapin et Emmanuel Macron.
Alors qu’une enquête judiciaire pour corruption est en cours depuis deux ans, la vie politique de Menton est empoisonnée par des affaires à rebondissements. Signalements à répétition au procureur, décès du maire, élections mouvementées, contrôle de la chambre des comptes... Où s’arrêtera le feuilleton ?
Mediapart publie de larges extraits de l’arrêt inédit du 17 mai qui condamne Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert dans l’affaire de corruption dite « Paul Bismuth ».
Le puissant maire de Toulon, proche d’Emmanuel Macron, est jugé à partir de mardi. Il lui est reproché d’avoir bénéficié pendant de longues années d’avantages illégitimes de la part du conseil départemental du Var.