Corruption Enquête

« Qatargate » : l’eurodéputée Eva Kaïlí a aidé des armateurs grecs à éviter les sanctions russes

Inculpée pour « corruption » dans l’affaire du « Qatargate », Eva Kaïlí a aussi, lorsqu’elle était vice-présidente du Parlement européen, introduit des lobbyistes auprès d'armateurs grecs, afin qu'ils évitent d’être soumis aux sanctions européennes vis-à-vis de la Russie.

Yann Philippin

L’affaire de corruption du « Qatargate » au Parlement européen a mené les policiers belges très loin de Bruxelles. À la fin juin 2023, six enquêteurs de l’Office central pour la répression de la corruption, assistés par des collègues grecs, perquisitionnaient, dans le port du Pirée, près d’Athènes, le siège d’une filiale de Capital Group, le groupe de transport maritime contrôlé par Evángelos Marinákis, l’un des hommes les plus puissants du pays.

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