En 2002, une ado venue du Congo s’est choisi comme prénom Caroline, parce qu’elle voulait être française et que l’extrême droite frappait aux portes du pouvoir. Elle s’est en réalité perdue en chemin. N’en déplaise à Éric Zemmour, jugé vendredi pour sa sortie contre les prénoms africains qui seraient « une insulte à la France ».
Étudiant en 2008 dans une grande école d’ingénieurs, Jonas Pardo s’est investi dans une fanfare étudiante, où il était surnommé « le Juif ». Transgressions, humiliations, « blagues » répétées… Après une amnésie de dix ans, il témoigne d’un « harcèlement à caractère antisémite ». Mediapart a tenté de ranimer la mémoire des fanfarons de l’époque.
Cet établissement parisien hors contrat présenté comme « coranique », « clandestin » et « séparatiste » a été fermé par les autorités en décembre 2020. La cour d’appel a confirmé vendredi cette décision. En cause : le non-respect de normes de sécurité.
Le maire de Stains, Azzédine Taïbi, est la cible de nombreuses attaques racistes sur les réseaux sociaux et dans les médias. Samedi dernier, un cap a été franchi. Un groupe de militants d’extrême droite de l’Action française se sont introduits dans l’enceinte de la mairie.
La ville de Valence renonce à vendre un terrain à une école privée musulmane hors contrat après des alertes émises par la préfecture et par « Charlie Hebdo ». Des documents obtenus par Mediapart démentent pourtant l’intégralité des accusations portées par le journal satirique.
Dans un tweet, le préfet de l’Hérault a déclaré vouloir « en finir avec la délinquance des SDF étrangers » à Montpellier, affirmant que les CRS « ne les lâcheraient pas ». Une stigmatisation assumée, dans la lignée de la politique prônée par Gérald Darmanin envers les « délinquants étrangers ».
Dans une décision dont Mediacités révèle la teneur, l’autorité indépendante, saisie par une ancienne joueuse, reproche à l’OL de ne pas respecter « les principes fondamentaux de non-discrimination fondés sur le sexe » et « la protection de l’intérêt supérieur des jeunes filles mineures ». Tout le football français est concerné.
Cet établissement parisien hors contrat présenté comme « coranique », « clandestin » et « séparatiste » a été fermé par les autorités en décembre 2020 et sa directrice était jugée en appel à Paris ce vendredi. Mais deux ans après, rien dans le dossier consulté par Mediapart ne vient étayer ces accusations.
Les autorités serbes ont confirmé l'interdiction de la grande marche européenne des fiertés, samedi à Belgrade, mais les organisateurs sont bien décidés à la maintenir. Retour sur des semaines de manipulation politique durant lesquelles les droits des LGBTQI+ ont été les grands oubliés.
Face à la Caisse primaire d’assurance maladie de Roubaix-Tourcoing, qui lui avait injustement refusé le remboursement d’une plastie mammaire, Capucine H. a obtenu gain de cause devant la justice civile en février dernier. Ce jeudi, six associations LGBTQI+ doivent déposer plainte contre le médecin conseil de la Caisse pour discrimination fondée sur l’identité de genre, afin de « faire cesser ces pratiques ».
Cette croyance sans fondement scientifique consiste à penser que les patients perçus comme non blancs ont tendance à exagérer leur douleur, donnant ainsi peu de considération à leur parole. Des patientes et des sages-femmes dénoncent ses conséquences lors de l’accouchement.
En 2018, ce restaurant huppé du VIIIe arrondissement de Paris était accusé de refouler les femmes voilées et les clients aux noms à consonance arabe. Un avis du Défenseur des droits, consulté par Mediapart, montre comment l’enquête judiciaire, désormais classée, a été totalement expédiée.
Un mineur a été agressé après, dit-il, avoir reçu des insultes racistes lors d’une fête de village à Soucht. Une enquête a été ouverte. La victime témoigne de la violence des propos et des coups auprès de nos partenaires de Rue89 Strasbourg.
Tantôt ouvertement racolés, tantôt ignorés, ou opposés aux pieds-noirs, les harkis ont longtemps été au centre d’une partie de ping-pong électoral. Un jeu d’équilibriste émaillé de quelques clashs notoires, de Georges Frêche à Patricia Mirallès.
Entre 1962 et 1964, trente et un enfants de harkis ont été enterrés à même le sol sur un terrain militaire situé non loin du camp de Saint-Maurice, dans le Gard. Avant d’y être volontairement oubliés… Pour l’heure, les fouilles menées officiellement sont restées vaines.
Avant le restaurant Manko, L’Avenue, un autre établissement huppé de Paris, était accusé de discriminer une partie de sa clientèle. L’affaire a été classée par le parquet de Paris, a appris Mediapart. Les associations dénoncent une politique pénale « très défaillante ».