À l’occasion de la première édition du Concours international de cheffes d’orchestre, qui se tient du 15 au 18 septembre à la Philharmonie de Paris, retour sur une dynamique égalitaire inachevée : la place des femmes dans les orchestres.
Tour d’horizon, audio et parfois visuel, des chansons coloniales ou pseudo-exotiques (c’est-à-dire racistes), qui alimentèrent l’inconscient collectif d’une France qui fait aujourd’hui l’amnésique. Reviviscence en fanfare accablante !
Fer de lance de la mobilisation contre les violences policières et le racisme en France, le comité La vérité pour Adama s’inscrit dans la continuité des luttes de l’immigration et des quartiers populaires. La parole aux « anciens ».
Étudiante, Assma s’est vu interdire l’accès à un cours de boxe à cause de son voile. Simple « mésaventure », selon la présidence de l’université qui n’a pas sanctionné l’enseignant qui n’en était pas à son premier refus.
La dénomination «marche des grandes gagnantes» se voulait ironique sur les effets prétendument bénéfiques de la réforme des retraites pour les femmes. S’est ajoutée la sourde colère qui gronde depuis la remise d’un César à Roman Polanski la semaine dernière.
Un homme de 73 ans doit être jugé en juin à Strasbourg, pour avoir crevé les pneus d’automobilistes portant le voile et laissé le message « no hijab » sur leur voiture.
L’administration lui reproche des propos tenus à l’école de police, il y a plus d’un an. Ce gardien de la paix conteste l’interprétation qui en est faite et se dit prêt à aller jusqu’au tribunal.
Le gouvernement a dévoilé, jeudi 6 février, les conclusions d’une étude sur les discriminations à l’embauche, pointant le comportement de sept grandes entreprises françaises. Tout en relativisant les conclusions à en tirer.
Pour la première fois dans une décision de justice, les prud’hommes de Paris ont utilisé cette notion forte pour décrire le « système organisé de domination raciste » qu’ont subi vingt-cinq Maliens travaillant sur un chantier de construction à Paris.
Le tribunal administratif de Dijon a estimé que les éléments rapportés par le principal du collège étaient « insuffisants » pour que le rectorat écarte ce professeur de physique-chimie, sous prétexte que son comportement avait « créé un climat d’inquiétude au sein de l’équipe d’encadrement du collège ». Mais le rectorat de Dijon ne compte pas le réembaucher pour autant.
Ils étaient plusieurs milliers à manifester, dimanche 10 novembre, à Paris, contre l’islamophobie. Dans le cortège, où beaucoup défilaient pour la première fois, des musulmans et des non-musulmans, un nombre important de femmes, des politiques unis, des mots d’ordre républicains et des drapeaux tricolores.
Depuis le discours haineux de Zemmour retransmis en direct sur LCI, les appels se multiplient au Collectif contre l’islamophobie en France. De soutien, plus rarement d’insulte, mais surtout de mères voilées accompagnatrices de sortie scolaire, inquiètes pour leurs droits.
L’époque coloniale est une matrice fondamentale de l’islamophobie française. En atteste le dernier ouvrage du politologue Olivier Le Cour Grandmaison, qui a étudié les représentations de l’islam et des musulmans de la fin du XIXe siècle jusqu’à la guerre d’Algérie par les élites académiques, littéraires et politiques.
Ce mois d’octobre est celui de tous les excès en matière d’islamophobie. Dans ce contexte, difficile d’être étonné de retrouver dans le guide Le Petit paumé, à Lyon, des articles dont le racisme décontracté a choqué jusqu’aux élus locaux.
Le « Rassemblement fraternel contre l’islamophobie » organisé à Paris le 19 octobre a mobilisé quelques centaines de personnes. Un appel a été lancé pour une marche pour la justice et la dignité le 8 décembre.