En plein été, la Caisse nationale d’assurance-maladie s’est fendue d’une circulaire restreignant les droits des enfants nés de GPA à l’étranger et de leurs pères. Les associations de familles homoparentales se disent inquiètes.
L’autrice du livre « De chair et de fer » trace quelques pistes, à l’issue des Jeux paralympiques, pour une société lucide sur les oppressions quotidiennes que continuent de vivre les personnes handicapées.
Imane Khelif aux JO, accusée « d’être un homme », Valentina Petrillo, première femme trans à concourir aux Jeux paralympiques : Paris 2024 a été secoué par des polémiques sexistes et transphobes. Entretien avec Alexia Cerenys, seule femme trans à jouer en championnat Élite de rugby en France.
Deux hommes noirs roués de coups dans un village de l’Aude et trois prévenus qui jurent « ne pas être racistes ». Au cours d’une longue audience, le motif discriminatoire n’a pas été retenu par le ministère public, qui reproche à la victime et au principal témoin de n’avoir pas assez mentionné le racisme lors de leurs premières auditions.
Insultée et agressée par le personnel de son université, Julie est devenue en 2021 le symbole des violences contre les étudiants en situation de handicap. Mais Sylvie Retailleau, chantre de l’inclusion, enterre soigneusement le rapport consacré à l’affaire.
Harriet de G, militant·e contre le validisme, le système d’oppression des personnes handicapées, s’est penché·e sur l’histoire, le fonctionnement et les valeurs véhiculées par les Jeux paralympiques. Iel dénonce une vision dépolitisée du handicap, que l’individu seul devrait dépasser.
Malgré les bonnes intentions de la direction artistique, la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques a engendré toutes sortes de commentaires validistes sur le registre de « l’inspiration ». Une notion fourre-tout qui contribue à creuser le fossé entre personnes valides et handicapées.
Pratiquer un sport s’apparente à un parcours d’obstacles pour les personnes en fauteuil roulant. À Lyon, des personnes à mobilité réduite ont fini par créer leur propre salle de sport, adaptant eux-mêmes les machines à leur handicap.
Les Jeux paralympiques s’ouvrent ce mercredi, quinze jours après la fin des Jeux olympiques. Si beaucoup y voient une chance d’occuper l’espace médiatique, d’autres déplorent cette séparation, symbole d’une inclusivité inaboutie.
Les athlètes paralympiques se préparent à entrer dans les Jeux, qui débuteront le 28 août. Si l’obtention des olympiades par Paris permet de mieux les accompagner financièrement, nombre d’athlètes en situation de handicap sont encore freinés par l’absence de ressources suffisantes et les inégalités restent fortes avec les sportifs valides.
Alors que Paris va accueillir pendant quinze jours les Jeux paralympiques, la capitale « n’est pas à la hauteur en matière d’accessibilité », prévient APF France handicap. Transports, voirie, accès aux soins, aux commerces... Tour d’horizon des « atteintes gravissimes à la liberté d’aller et venir ».
Lors du marathon pour tous, samedi 10 août, des membres d’un collectif de footballeuses portant le voile ont été interpellées et placées en garde à vue. Il leur a été reproché d’avoir organisé une manifestation interdite alors qu’elles venaient, munies de pancartes, soutenir une amie qui participait à la course.
La France est le seul pays à interdire le port du voile, ou tout autre signe religieux, à ses athlètes lors des Jeux olympiques. Des basketteuses portant le hidjab, membres du collectif Basket pour toutes, rappellent que l’interdiction les empêche de jouer et de progresser tout le reste du temps.
Après plusieurs testings menés samedi par SOS Racisme à Nice, deux boîtes de nuit sont accusées de discrimination. Elles ont toutes les deux été filmées en train de refuser l’entrée à des personnes racisées quand elles l’acceptent pour des personnes blanches.
La capitale est-elle devenue un enfer pour les personnes handicapées pendant les JO ? Paris est largement inaccessible aux personnes handicapées, JO ou pas, explique Chiara Kahn, membre du collectif Les Dévalideuses, qui a parcouru la ville avec nous avec son fauteuil roulant.
Une photo de quatre députés, dont deux hommes noirs, a suscité pléthore de commentaires racistes, les comparant à des délinquants. Pour la sociologue Solène Brun, cela prouve que ces élus sont considérés comme indignes d’occuper cette fonction, sur la seule base de leur racialisation.