La dénomination «marche des grandes gagnantes» se voulait ironique sur les effets prétendument bénéfiques de la réforme des retraites pour les femmes. S’est ajoutée la sourde colère qui gronde depuis la remise d’un César à Roman Polanski la semaine dernière.
Un homme de 73 ans doit être jugé en juin à Strasbourg, pour avoir crevé les pneus d’automobilistes portant le voile et laissé le message « no hijab » sur leur voiture.
L’administration lui reproche des propos tenus à l’école de police, il y a plus d’un an. Ce gardien de la paix conteste l’interprétation qui en est faite et se dit prêt à aller jusqu’au tribunal.
Le gouvernement a dévoilé, jeudi 6 février, les conclusions d’une étude sur les discriminations à l’embauche, pointant le comportement de sept grandes entreprises françaises. Tout en relativisant les conclusions à en tirer.
Pour la première fois dans une décision de justice, les prud’hommes de Paris ont utilisé cette notion forte pour décrire le « système organisé de domination raciste » qu’ont subi vingt-cinq Maliens travaillant sur un chantier de construction à Paris.
Le tribunal administratif de Dijon a estimé que les éléments rapportés par le principal du collège étaient « insuffisants » pour que le rectorat écarte ce professeur de physique-chimie, sous prétexte que son comportement avait « créé un climat d’inquiétude au sein de l’équipe d’encadrement du collège ». Mais le rectorat de Dijon ne compte pas le réembaucher pour autant.
Ils étaient plusieurs milliers à manifester, dimanche 10 novembre, à Paris, contre l’islamophobie. Dans le cortège, où beaucoup défilaient pour la première fois, des musulmans et des non-musulmans, un nombre important de femmes, des politiques unis, des mots d’ordre républicains et des drapeaux tricolores.
Depuis le discours haineux de Zemmour retransmis en direct sur LCI, les appels se multiplient au Collectif contre l’islamophobie en France. De soutien, plus rarement d’insulte, mais surtout de mères voilées accompagnatrices de sortie scolaire, inquiètes pour leurs droits.
L’époque coloniale est une matrice fondamentale de l’islamophobie française. En atteste le dernier ouvrage du politologue Olivier Le Cour Grandmaison, qui a étudié les représentations de l’islam et des musulmans de la fin du XIXe siècle jusqu’à la guerre d’Algérie par les élites académiques, littéraires et politiques.
Ce mois d’octobre est celui de tous les excès en matière d’islamophobie. Dans ce contexte, difficile d’être étonné de retrouver dans le guide Le Petit paumé, à Lyon, des articles dont le racisme décontracté a choqué jusqu’aux élus locaux.
Le « Rassemblement fraternel contre l’islamophobie » organisé à Paris le 19 octobre a mobilisé quelques centaines de personnes. Un appel a été lancé pour une marche pour la justice et la dignité le 8 décembre.
Depuis une semaine, les mères accompagnatrices de sorties scolaires qui portent le voile sont au centre du débat public. Mediapart donne la parole à ces femmes pour qu’elles racontent elles-mêmes comment elles vivent le fait que leur pratique religieuse fasse l’objet d’une énième discorde et comprendre comment elles vivent cette nouvelle remise en question de la manifestation visible de leur foi.
Après la vaste polémique suscitée au mois de septembre par son interview au Corriere della Serra et l’accusation de « racisme anti-Blancs » qui lui a été renvoyée, Lilian Thuram a accepté de revenir à froid sur cet épisode. L’ancien footballeur estime qu’on lui a intimé l’ordre de se taire. Ce qu’il ne fera pas.
Si l’absence de pertinence du concept de racisme anti-Blancs devient un dogme pour une partie de la gauche, la proclamation de l’étendue de sa réalité devient un étendard pour les extrêmes droites, mais aussi des personnes droitisées. Des deux côtés, on défend son point de vue en affirmant qu’il est le réel, sans s'encombrer de nuances.
Saisi par une association émanant du diocèse, le tribunal d’instance de Marseille a refusé d’ordonner l’expulsion de familles roms d’une bâtisse lui appartenant. Ces familles étaient accompagnées dans ce lieu depuis 2014 par le Secours catholique, avec l’accord du diocèse.