De nombreux témoignages et documents tendent à indiquer que Nicolas Noguier, pourtant soumis à un contrôle judiciaire renforcé, gère en sous-main une nouvelle association d’aide aux migrants LGBTQI+, Famille au grand cœur. Il est aussi visé par de nouveaux signalements auprès de la justice.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour un hommage à Paris. Certaines associations pointent les conséquences de la loi de 2016 de pénalisation des clients, tout comme le climat transphobe.
Idriss, un Soudanais installé en Bretagne depuis 2016, développe des serres et une activité de maraîchage aux côtés de personnes migrantes. Début juillet, dans le contexte des élections législatives, le lieu a subi une attaque raciste deux soirs de suite. Deux plaintes ont été déposées.
Victime d’une agression raciste par des voisins le lendemain du premier tour des législatives, Nacira est depuis harcelée par les enfants du couple sous l’œil relativement indifférent des habitants de son petit village picard où le RN a dépassé les 50 %. « Dégoûté », le maire soutient la victime.
Réuni chez Sihem, un groupe d’amis rennais, descendants d’immigrés, raconte comment ils et elles sont assaillis d’angoisses diverses quant à une possible accession du RN au pouvoir, avec tout ce que cela comporte comme risque d’agressions racistes. À tel point que les corps somatisent.
La journaliste et autrice de « La Charge raciale » évoque pour Mediapart les conséquences de l’accession possible du RN au pouvoir sur les personnes racisées, dans leur chair.
Elles sont infirmière, aide à domicile ou caissière, ils sont plongeur en restauration, agent de sécurité ou agent d’entretien dans les trains. Toutes et tous ont pour point commun de subir un racisme décomplexé au moment où l’extrême droite explose ses scores en France. Témoignages.
Depuis le 9 juin, de multiples agressions racistes, verbales ou physiques, ont eu lieu dans toute la France. Plus d’une par jour, selon le décompte de Mediapart. Dans de très nombreux cas, les personnes mises en cause ont fait référence au Rassemblement national.
Les chercheurs et chercheuses qui travaillent sur le racisme subi par les musulmans sont confrontés à des insultes ou des menaces. En pleine montée de l’extrême droite, ils redoutent des coupes dans les financements de leurs recherches et la hausse des agressions à leur encontre.
À l’occasion de la pride parisienne, des milliers de personnes ont défilé ce samedi contre la transphobie. À la veille des élections législatives, elles ont aussi rappelé le danger pour les LGBTQIA+ d’un gouvernement dirigé par l’extrême droite.
Dans un contexte politique inflammable, la marche d’hommage à Nahel, abattu il y a un an par un policier, s’est déroulée sans incident mais dans une atmosphère tendue à Nanterre. A dominé l’émotion de sa mère, Mounia Merzouk, qui continue de réclamer justice pour son enfant.
Pour la première fois en France, des mères en extrême précarité, en majorité roms, ont vu les refus de scolarisation de leurs enfants reconnus par la justice comme un préjudice.
La mairie de Paris vient de saisir le gouverneur militaire de la capitale après plusieurs signalements d’agressions homophobes sur le lieu de drague du bois de Vincennes, à Porte Dorée. Dimanche, des militaires sont accusés d’avoir insulté et jeté des cailloux sur quatre hommes.
Le jeune homme de 19 ans témoigne pour la première fois après avoir subi une agression homophobe par une bande de néonazis le 9 juin à Paris. À la veille de la marche des fiertés, des associations alertent sur le danger que représente l’extrême droite pour les LGBTQIA+.
Qu’ils soient candidats, militants, élus ou anciens ministres, ils constatent un déferlement de haine décuplé par la montée de l’extrême droite en France, jusqu’à Najat Vallaud-Belkacem, dont la binationalité a été pointée du doigt par le député sortant RN Roger Chudeau sur BFMTV jeudi.
Des infirmières libérales ont été témoins de pressions de militants politiques, au domicile de patients dépendants, pour obtenir des procurations de vote. Si le phénomène paraît marginal, il interroge sur le droit de vote des personnes handicapées, toujours largement entravé.