Malgré la baisse apparente des agressions dans l’espace public en raison du confinement, la situation reste problématique. Il est toujours difficile d’apprécier la situation car les victimes n’osent pas porter plainte et que les LGBT+ de manière générale adoptent des mécanisme d’évitement pour anticiper d’éventuelles violences.
Le président du Yachting Club de la Pointe-Rouge, Christian Tommasini, est passé de l’injure raciste à l’incitation à la violence raciale lors d’un conseil portuaire. Sans jamais être interrompu, pas même par les vice-présidents (LR) de la métropole, Didier Réault et Claude Piccirillo. Notre partenaire Marsactu dévoile l’enregistrement de la séance.
Malgré le récent discours du président de la République, l’État persiste à nier l’existence des contrôles au faciès. Un nouvel exemple de ce déni a eu lieu mardi lors du procès en appel de trois lycéens qui le poursuivent pour des contrôles qu’ils jugent discriminatoires et qui ont eu lieu à la gare du Nord en mars 2017.
Gérald Darmanin prône une politique envers les citoyens musulmans et assume de la calquer sur l’approche régressive de Napoléon à l’égard de ses sujets juifs, que l’Empereur entendait mater sous couvert d’intégration, comme l’a démontré Pierre Birnbaum.
L’entretien avec Meghan Markle et Harry de Sussex, diffusé dimanche 7 mars par CBS, se permet ce que n’avaient pas osé le duc et la duchesse de Windsor en 1936 : défier la monarchie britannique. Une nouvelle mèche yankee s’allume. Détonant.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris doit rendre jeudi son jugement concernant les suites à donner aux mises en examen de la société d’intérim Adecco et de ses dirigeants de l’agence Paris Restauration Montparnasse. Ils sont accusés d’avoir établi un système de fichages racial permettant d’écarter les intérimaires noirs lorsque des clients exigeaient des « BBR » pour « bleu-blanc-rouge ».
Lancée vendredi par la Défenseuse des droits, la plateforme voulue par Emmanuel Macron permet de signaler des cas de discrimination par Internet et par téléphone, au 3928. Plusieurs associations antiracistes interrogées par Mediapart se montrent sceptiques.
Dans un ouvrage co-signé avec l'historien Gérard Noiriel, le sociologue Stéphane Beaud cherche à démonter l'affaire des quotas dans le football français, révélée en 2011 par Mediapart, qui ne relèverait selon lui que du « buzz racial ». Au mépris des faits.
Figure du football français, et directeur de l’Institut national du football (INF) de Clairefontaine à l’époque de l’affaire des quotas, Gérard Prêcheur a accepté de revenir pour la première fois en détail sur ce qu’il avait vécu en 2011. L'argument de la binationalité était selon lui un prétexte.
Dénonçant une « discrimination systémique » dans la mise en œuvre des contrôles d’identité, ces associations s’approprient une innovation juridique de 2016 pour faire constater le « manquement » de l’État.
Une professeure de droit a tenu des propos jugés islamophobes devant près de 600 étudiants, fin octobre, comparant l’islam à une « MST », puis à une « RST », « religion sexuellement transmissible ». Après une plainte de la LDH, une enquête pour « injures publiques en raison d'appartenance à des religions » doit être ouverte par le parquet. « De tels propos ne sont pas en cohérence avec ce que défend l’établissement », réagit le président de l’université.
Henri Goldman, qui vit à Bruxelles la plurielle, s’inquiète de la rage uniforme qui saisit la France depuis l’attentat de Conflans. Par-delà les manipulations politiques d’un pouvoir aux abois, retour sur une névrose nationale hexagonale.
À l’occasion de la première édition du Concours international de cheffes d’orchestre, qui se tient du 15 au 18 septembre à la Philharmonie de Paris, retour sur une dynamique égalitaire inachevée : la place des femmes dans les orchestres.
Tour d’horizon, audio et parfois visuel, des chansons coloniales ou pseudo-exotiques (c’est-à-dire racistes), qui alimentèrent l’inconscient collectif d’une France qui fait aujourd’hui l’amnésique. Reviviscence en fanfare accablante !
Fer de lance de la mobilisation contre les violences policières et le racisme en France, le comité La vérité pour Adama s’inscrit dans la continuité des luttes de l’immigration et des quartiers populaires. La parole aux « anciens ».
Étudiante, Assma s’est vu interdire l’accès à un cours de boxe à cause de son voile. Simple « mésaventure », selon la présidence de l’université qui n’a pas sanctionné l’enseignant qui n’en était pas à son premier refus.