Appliquée de façon hétérogène, la loi d’avril 2016 pénalisant les clients a, selon ses détracteurs, précarisé les prostituées. Ses promoteurs avancent les premiers parcours de sortie et un changement de regard sur les prostituées.
Dix ans après le licenciement par la crèche privée Baby Loup d’une éducatrice qui refusait de retirer son foulard, le comité des droits de l’homme des Nations unies estime qu’il s’agit d’une « discrimination intersectionnelle basée sur le genre et la religion ». Quelles sont les conséquences de cet avis ?
« Les atteintes à la laïcité ne concernent plus la religion catholique. » Les propos du maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc vendredi sur Twitter, en soutien à deux élus ayant assisté à une messe ceints de leur écharpe tricolore, ont ouvert une polémique dans une ville où les relations intercommunautaires faisaient jusqu'ici l'objet d'attentions particulières.
Les policiers et policières de l’association FLAG ! souhaitaient défiler en uniforme à la Marche des fiertés parisienne, samedi 30 juin. Le ministère de l’intérieur ne les y a pas autorisés. Pour ces militants LGBT, la visibilité est un enjeu central.
Les rapports se succèdent, le Défenseur des droits est en alerte, mais chaque année, trop de candidats « dys » (dyslexiques, dysorthographiques, dyspraxiques, etc.) se voient refuser leurs aménagements aux épreuves du bac et du brevet. Des statistiques auxquelles Mediapart a eu accès montrent que la situation s’aggrave dans certaines académies.
Gérard Collomb se livre à une islamophobie décomplexée en jugeant « choquant » le port du voile par une responsable du syndicat étudiant Unef. Une « marque de volonté identitaire », voire un encouragement à rejoindre l’État islamique, difficilement compatible avec la « culture française ».
David Goodall, scientifique australien né à Londres en 1914, s'est suicidé en Suisse jeudi 10 mai 2018. Il a entrepris, des antipodes, ce voyage funèbre, dont il n’a cessé de faire une croisade en faveur de la mort assistée qui lui était interdite.
Mediapart Live a ouvert ses portes à des personnalités aux profils variés – de Claude Askolovitch à Raphaël Enthoven en passant par Marwan Muhammad ou Dominique Vidal – pour diagnostiquer l’antisémitisme en France et évaluer les moyens les plus pertinents de le combattre.
Après les révélations de Mediapart, plusieurs associations attaquent en justice l’Office public de l’habitat de Toulouse métropole. La direction dit vouloir « proscrire » ces pratiques.
Nationalité, religion, ethnie… Des agents de l'office public de l'habitat (OPH) de la Ville de Toulouse ont recouru à des critères discriminants dans l’attribution de logements sociaux. Ces pratiques ont été facilitées par l’existence d’un outil interne, les PLR, toujours utilisé, qui ouvre la porte à une critérisation douteuse. Au nom de la « mixité sociale ».
S’estimant victime de comportements racistes liés à sa religion musulmane et à ses origines algériennes au sein de sa brigade, un gendarme a saisi en vain sa hiérarchie, puis la justice. Malgré plusieurs témoignages en ce sens, toutes deux ont classé l’affaire, considérant qu’il cherchait surtout à obtenir une mutation. Le gendarme a depuis préféré démissionner.
Libraires à Lyon, Albane et Élise ont un garçon de trois ans et demi, né à la suite d’une insémination artificielle au Danemark. Depuis son entrée à l’école maternelle, elles redoutent les remarques homophobes.
Élodie, doctorante en sociologie, et Amélie, salariée d’une ONG française, attendent un bébé conçu par insémination artificielle en Belgique. C’est Amélie qui porte l’enfant et Élodie devra l’adopter pour voir reconnue sa parentalité, ce qu’elles trouvent « très bizarre ».
Hélène, 39 ans, et Charlotte, 41 ans, ont eu deux petites filles nées à Marseille grâce à une insémination artisanale. L’un des donneurs de sperme est un ami, militant syndical. L’autre, un inconnu rencontré grâce à une amie catholique. Tous deux ont déjà une famille et ont effectué ce choix avec leur compagne.
La romancière Leslie Kaplan et l’historienne Clyde Plumauzille examinent de concert ce qu’induisent « Balance ton porc » et « Moi aussi ». Ces tweets de doléance suscitent des réactions d’une caste de privilégiés qui se sent menacée…