Après la vaste polémique suscitée au mois de septembre par son interview au Corriere della Serra et l’accusation de « racisme anti-Blancs » qui lui a été renvoyée, Lilian Thuram a accepté de revenir à froid sur cet épisode. L’ancien footballeur estime qu’on lui a intimé l’ordre de se taire. Ce qu’il ne fera pas.
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Lilian Thuram, recordman du nombre de sélections en équipe de France masculine et fondateur de la fondation Éducation contre le racisme, a suscité une vaste polémique lors d’une interview qu’il a accordée le 4 septembre au Corriere della Serra. Alors qu’il était interrogé sur les cris de singe proférés à Cagliari par des supporteurs à l’encontre du joueur noir Romelu Lukaku, une phrase – « les Blancs pensent être supérieurs et croient l’être » –« sortie de son contexteet tronquée», explique Lilian Thuram (voir en boite noire la réponse qu'il a réellement faite), a généré d’innombrables commentaires et articles sur les supposées dérives d’un antiracisme qui serait aveugle à un nouveau « racisme anti-Blancs »(lire l’article d’Edwy Plenel à ce sujet). Quelques semaines sont passées et Mediapart a proposé à Lilian Thuram de revenir à froid sur cet épisode et les leçons à en tirer.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
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