Une professeure de droit a tenu des propos jugés islamophobes devant près de 600 étudiants, fin octobre, comparant l’islam à une « MST », puis à une « RST », « religion sexuellement transmissible ». Après une plainte de la LDH, une enquête pour « injures publiques en raison d'appartenance à des religions » doit être ouverte par le parquet. « De tels propos ne sont pas en cohérence avec ce que défend l’établissement », réagit le président de l’université.
Le militant associatif Karfa Diallo envisage de saisir le tribunal administratif contre cette appellation à connotation raciste, qu’il juge « illégale ». Jusqu’ici, la municipalité a toujours opposé une fin de non-recevoir aux critiques.
Henri Goldman, qui vit à Bruxelles la plurielle, s’inquiète de la rage uniforme qui saisit la France depuis l’attentat de Conflans. Par-delà les manipulations politiques d’un pouvoir aux abois, retour sur une névrose nationale hexagonale.
Depuis l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine ayant conduit à l’assassinat infâme du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, vendredi 16 octobre, la diaspora tchétchène de France se sent montrée du doigt. Elle est pourtant, comme le reste de la France, sous le choc.
À l’occasion de la première édition du Concours international de cheffes d’orchestre, qui se tient du 15 au 18 septembre à la Philharmonie de Paris, retour sur une dynamique égalitaire inachevée : la place des femmes dans les orchestres.
Tour d’horizon, audio et parfois visuel, des chansons coloniales ou pseudo-exotiques (c’est-à-dire racistes), qui alimentèrent l’inconscient collectif d’une France qui fait aujourd’hui l’amnésique. Reviviscence en fanfare accablante !
Fer de lance de la mobilisation contre les violences policières et le racisme en France, le comité La vérité pour Adama s’inscrit dans la continuité des luttes de l’immigration et des quartiers populaires. La parole aux « anciens ».
Dans son rapport annuel, la Commission nationale des droits de l’homme demande aux autorités d’agir avec plus de vigueur contre les discriminations systémiques.
Étudiante, Assma s’est vu interdire l’accès à un cours de boxe à cause de son voile. Simple « mésaventure », selon la présidence de l’université qui n’a pas sanctionné l’enseignant qui n’en était pas à son premier refus.
La dénomination «marche des grandes gagnantes» se voulait ironique sur les effets prétendument bénéfiques de la réforme des retraites pour les femmes. S’est ajoutée la sourde colère qui gronde depuis la remise d’un César à Roman Polanski la semaine dernière.
Un homme de 73 ans doit être jugé en juin à Strasbourg, pour avoir crevé les pneus d’automobilistes portant le voile et laissé le message « no hijab » sur leur voiture.
L’administration lui reproche des propos tenus à l’école de police, il y a plus d’un an. Ce gardien de la paix conteste l’interprétation qui en est faite et se dit prêt à aller jusqu’au tribunal.
Le gouvernement a dévoilé, jeudi 6 février, les conclusions d’une étude sur les discriminations à l’embauche, pointant le comportement de sept grandes entreprises françaises. Tout en relativisant les conclusions à en tirer.
Pour la première fois dans une décision de justice, les prud’hommes de Paris ont utilisé cette notion forte pour décrire le « système organisé de domination raciste » qu’ont subi vingt-cinq Maliens travaillant sur un chantier de construction à Paris.
Le tribunal administratif de Dijon a estimé que les éléments rapportés par le principal du collège étaient « insuffisants » pour que le rectorat écarte ce professeur de physique-chimie, sous prétexte que son comportement avait « créé un climat d’inquiétude au sein de l’équipe d’encadrement du collège ». Mais le rectorat de Dijon ne compte pas le réembaucher pour autant.