Dans une décision rendue mardi, la cour d'appel de Paris reconnaît les contrôles au faciès subis par trois lycéens à la gare du Nord, en mars 2017. Elle condamne l’État pour « faute lourde » et ordonne le versement de 1 500 euros aux plaignants.
Des salariées d’un Ehpad des Hauts-de-Seine du groupe Arpavie dénoncent des propos racistes qu’auraient tenus leur directrice et le médecin coordinateur. La direction du groupe, qui a licencié l’une de ses responsables de soins ayant dénoncé les faits, est mise en cause.
Agent de sécurité, Hassan A. avait perdu son autorisation de port d’arme, puis avait été licencié début 2019 après un avis d’incompatibilité du ministère de l’intérieur. Deux décisions annulées par la justice dès mai 2019, car le dossier était vide.
Malgré la baisse apparente des agressions dans l’espace public en raison du confinement, la situation reste problématique. Il est toujours difficile d’apprécier la situation car les victimes n’osent pas porter plainte et que les LGBT+ de manière générale adoptent des mécanisme d’évitement pour anticiper d’éventuelles violences.
Le président du Yachting Club de la Pointe-Rouge, Christian Tommasini, est passé de l’injure raciste à l’incitation à la violence raciale lors d’un conseil portuaire. Sans jamais être interrompu, pas même par les vice-présidents (LR) de la métropole, Didier Réault et Claude Piccirillo. Notre partenaire Marsactu dévoile l’enregistrement de la séance.
Des contrôles d’identité à répétition visent, depuis un mois, des exilées chinoises. D’après nos informations, un député LREM met en garde, dans un courrier, le ministre de l’intérieur : « Il ne faudrait pas utiliser la situation sanitaire pour conduire des opérations qui ne sont pas justifiées par le droit. »
Malgré le récent discours du président de la République, l’État persiste à nier l’existence des contrôles au faciès. Un nouvel exemple de ce déni a eu lieu mardi lors du procès en appel de trois lycéens qui le poursuivent pour des contrôles qu’ils jugent discriminatoires et qui ont eu lieu à la gare du Nord en mars 2017.
Gérald Darmanin prône une politique envers les citoyens musulmans et assume de la calquer sur l’approche régressive de Napoléon à l’égard de ses sujets juifs, que l’Empereur entendait mater sous couvert d’intégration, comme l’a démontré Pierre Birnbaum.
Une partie des collectivités locales délèguent la gestion de ces espaces à des entreprises privées, dont les relations avec les familles tournent bien souvent au rapport de force. Avec des pratiques à la limite de la légalité. Pendant plusieurs mois, Mediapart a enquêté.
L’entretien avec Meghan Markle et Harry de Sussex, diffusé dimanche 7 mars par CBS, se permet ce que n’avaient pas osé le duc et la duchesse de Windsor en 1936 : défier la monarchie britannique. Une nouvelle mèche yankee s’allume. Détonant.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris doit rendre jeudi son jugement concernant les suites à donner aux mises en examen de la société d’intérim Adecco et de ses dirigeants de l’agence Paris Restauration Montparnasse. Ils sont accusés d’avoir établi un système de fichages racial permettant d’écarter les intérimaires noirs lorsque des clients exigeaient des « BBR » pour « bleu-blanc-rouge ».
Lancée vendredi par la Défenseuse des droits, la plateforme voulue par Emmanuel Macron permet de signaler des cas de discrimination par Internet et par téléphone, au 3928. Plusieurs associations antiracistes interrogées par Mediapart se montrent sceptiques.
Elles font suite à un manifeste de salariés racisés et à un rapport remis ce lundi 8 février par l’historien Pap Ndiaye et la haute fonctionnaire Constance Rivière.
Dans un ouvrage co-signé avec l'historien Gérard Noiriel, le sociologue Stéphane Beaud cherche à démonter l'affaire des quotas dans le football français, révélée en 2011 par Mediapart, qui ne relèverait selon lui que du « buzz racial ». Au mépris des faits.
Figure du football français, et directeur de l’Institut national du football (INF) de Clairefontaine à l’époque de l’affaire des quotas, Gérard Prêcheur a accepté de revenir pour la première fois en détail sur ce qu’il avait vécu en 2011. L'argument de la binationalité était selon lui un prétexte.
Dénonçant une « discrimination systémique » dans la mise en œuvre des contrôles d’identité, ces associations s’approprient une innovation juridique de 2016 pour faire constater le « manquement » de l’État.