Un rapport de la Défenseure des droits, dont Mediapart a pris connaissance, constate des « discriminations systémiques » en matière de logement, d’accès à l’éducation ou à la santé. Elle enjoint aux gens du voyage de davantage la saisir pour faire valoir leurs droits.
Après l’évacuation par la police de jeunes Lillois et de leurs animatrices, mi-septembre, du Kinepolis de Lomme, près de Lille, la directrice du centre social qui les encadrait a tenté en vain de porter plainte. L’inspection générale de la police nationale est désormais saisie.
Le journaliste a été condamné, mardi 28 septembre, pour « injure publique à raison de l’origine » à 1 500 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris. Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat de police Unité SGP-FO, avait porté plainte contre l’un de ses tweets après avoir été qualifiée d’« Arabe de service ».
Après la décision rendue par la cour d’appel de Paris de relaxer Éric Zemmour le 8 septembre, le parquet général a formé un pourvoi en cassation, précise une source judiciaire à Mediapart. Plusieurs associations parties civiles au procès ont également décidé d’aller jusqu’en cassation.
Dans leur décision de mercredi, les magistrats estiment qu’« aucun des propos poursuivis », prononcés par Éric Zemmour en 2019, « ne vise l’ensemble des Africains, des immigrés ou des musulmans mais uniquement des fractions de ces groupes ». « Une décision aberrante » aux yeux de parties civiles qui annoncent se pourvoir en cassation.
Face aux discriminations subies par les immigrés et leurs enfants, la nouvelle génération n’attend pas l’aval des partis politiques pour s’organiser. Second volet de notre série sur ces jeunes, qui malgré une abstention massive aux élections, se mobilisent pour faire bouger les lignes. Dans cet épisode, on croise Marguerite, Anis, Souleymane et Alice, engagés dans l’aide aux réfugiés, contre l’extrême-droite et dans la lutte contre les inégalités.
Cinq policiers étaient convoqués vendredi devant le tribunal de police d’Évreux pour avoir posté des centaines de messages racistes et sexistes contre leurs collègues sur une boucle WhatsApp. L’occasion pour certains d’évoquer la banalisation du racisme au sein de l’institution.
Quelques jours après la violente agression survenue à Macinaggio, dans la commune de Rogliano, deux mineurs ont été mis en examen mercredi 21 juillet. Le caractère homophobe a été retenu par la justice.
Après avoir mis en demeure plusieurs ministères qui n’ont pas souhaité réagir, six ONG saisissent le Conseil d’État ce jeudi 22 juillet pour faire cesser les contrôles au faciès. Elles dénoncent une « discrimination systémique » dans la mise en œuvre des contrôles d’identité et veulent, par une action de groupe, faire constater le « manquement » de l’État.
Quelques jours après la violente agression d’un couple gay à Macinaggio, dans la commune de Rogliano, beaucoup de villageois mettent en cause les victimes. D’après des éléments consultés par Mediapart, l’homophobie de certains agresseurs semble pourtant évidente.
Le Baam, bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants, est attaqué depuis qu’un député LREM les accuse d’organiser un bal en non mixité sur l’espace public. La polémique repose pourtant sur une intox. Après avoir annoncé une enquête, le premier adjoint PS de la ville de Paris concède que ce bal n’est pas « attentatoire aux principes républicains ». Le préfet de police, lui, l’a interdit.
PMA, renouveau des marches lesbiennes, manifestations contre La Manif pour tous, luttes contre la transphobie, etc. Retrouvez vos échanges avec la rédaction.
Venez échanger avec des journalistes de la rédaction autour de la couverture de Mediapart des questions LGBTQ+ ; l'occasion de revenir sur les enquêtes, reportages et articles qui ont fait l'actualité. Pour poser vos questions, cliquez ici.
La marche des fiertés organisée samedi à Paris était critiquée par des militants qui dénoncent des sponsors adeptes de « pinkwashing » ou la présence, les années passées, d’une association de policiers. Une scission n’est pas à exclure à l'avenir, les organisateurs aspirent cette année à un défilé plus politique et radical.
Alors que le port du voile lors des matchs officiels est autorisé par les instances mondiales du football, il reste prohibé en France. Des joueuses musulmanes luttent contre cette discrimination et appellent la fédération française à changer son règlement.
Le journaliste Taha Bouhafs était jugé mercredi 8 juin pour « injure publique à raison de l’origine ». Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat de police Unité SGP-FO, avait porté plainte contre l’un de ses tweets après avoir été qualifiée d’« Arabe de service ». L’occasion de livrer deux visions parfaitement différentes sur le racisme dans la police.