Mosquée de Bayonne : l’attentat que les autorités n’ont pas voulu voir
Deux ans après l'attaque contre la mosquée de Bayonne, qui a fait deux blessés, le sentiment d’injustice est fort pour les familles des victimes. Si la thèse terroriste a rapidement été écartée, le dossier consulté par Mediapart montre un tireur à l’idéologie raciste bien ancrée.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). – Il n’y a pas eu d’attentat à Bayonne. Lundi 28 octobre 2019 à 15 h 11, lorsque Claude Sinké, 84 ans, a tenté d’incendier la seule mosquée de toute la côte basque, lorsqu’il a tiré et touché deux fidèles qui tentaient de fuir, ce n’était pas une attaque terroriste. C’est en tout cas la thèse retenue par les autorités. Une thèse qui, plus de deux ans après, laisse un goût amer à la famille des victimes et suscite encore de la colère au sein de la communauté musulmane locale.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.