Discriminations Reportage

À Montpellier, la gestion policière d’une agression lesbophobe est mise en cause

Laura a été rouée de coups pour avoir embrassé sa petite amie en public samedi dernier. Le soir même, selon elle, la police a refusé de prendre sa plainte. La jeune femme s’en est émue mardi sur les réseaux sociaux. Le procureur et le préfet de l’Hérault exigent à présent que toute la lumière soit faite.

Prisca Borrel

« Pas de chance pour moi… Je suis une femme, lesbienne, féministe, qui a été prise pour une folle hystérique après m’être fait tabasser », a résumé Laura D. sur Instagram mardi dernier, le visage encore tuméfié. Déboutée par la police après avoir été victime d’une agression lesbophobe, la jeune femme a raconté son calvaire sur les réseaux sociaux. « Je n’aurais jamais pensé que ça allait avoir un tel impact. Si je n’avais pas fait cette vidéo, je pense que ma plainte n’aurait jamais été prise au sérieux », souffle-t-elle, auprès de Mediapart.

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