Discriminations

Racisme dans les casernes : Mohamed El Mimouni, le pompier qui dérange

Mohamed El Mimouni est sapeur-pompier volontaire depuis vingt-cinq ans. Et depuis vingt-cinq ans, il subit différentes formes de discriminations. Après un procès gagné en 2022 dans l’Orne, il doit à nouveau saisir la justice pour défendre ses droits, cette fois dans les Hautes-Pyrénées.

Élina Barbereau

Les forêts brûlent, les pompiers volontaires manquent, mais tous les profils ne sont pas les bienvenus. Mohamed El Mimouni commence sa carrière en 1997, en Seine-et-Marne. « Au départ, je me suis fait tout petit. Les agressions verbales racistes, je les laissais passer. » Il s’installe dix ans plus tard dans l’Orne, postule près de chez lui. Pendant deux ans, le chef de centre ne donne pas de réponse. Et affirme à ses hommes, dont quatre ont témoigné par la suite pour l’enquête interne du service départemental d’incendie et de secours (Sdis) et lors de la procédure judiciaire : « Il n’y aura pas un Arabe dans ma caserne. »

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter