Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le Variétés Club de France et la famille du journaliste Jacques Vendroux ont mis en œuvre un juteux business autour des matchs de football caritatifs auxquels participent des personnalités, dont le président Emmanuel Macron. Des chefs d’entreprise peuvent payer jusqu’à 75 000 euros pour notamment accéder au dîner offert par l’Élysée après un match. Cet argent-là n’est pas réservé aux bonnes œuvres.
Figure de la droite dans le Rhône, l’ancien député-maire de Villefranche-sur-Saône a été condamné à un an de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour avoir utilisé son enveloppe de frais de mandat pour des dépenses personnelles.
Bluff, coups de pression, manipulations : selon nos informations, la reine des paparazzis, au bord de la cessation de paiement, n’utilise pas seulement ses photographies pour une activité d’agence de presse. Récit des derniers coups fourrés de cette intime du couple Macron.
Déjà mise en cause dans une enquête sur des détournements au sein de la FNSEA, l’élue Maxette Pirbakas, ancienne figure du RN, a été condamnée à verser plus de 160 000 euros à un assistant qu’elle n’a pas payé pendant deux ans et demi.
L’épouse de l’ancien président français a été auditionnée jeudi dans le cadre de l’enquête sur l’opération « Sauver Sarko », une manipulation médiatique et judiciaire menée en marge de l’affaire des financements libyens.
Le parquet de Paris a demandé le renvoi en correctionnelle de la papesse de la presse people, suspectée d’avoir soutiré de l’argent à l’animatrice Karine Le Marchand, grâce à des photos volées de sa fille. Mediapart révèle les dessous de cette affaire.
L’ancienne « spécialiste de l’agriculture » du RN est soupçonnée d’avoir détourné 57 000 euros des caisses d’une fédération de la FNSEA. Mais, à quelques semaines des élections européennes, l’élue Maxette Pirbakas ne répond pas aux convocations de la justice.
L’ouverture d’une enquête judiciaire délie les langues sur le fonctionnement de la Légion d’honneur. Au cœur des questionnements : un lobbyiste immobilier, proche du grand chancelier Benoît Puga, qui entretenait des relations d’affaires avec des bénéficiaires de décorations.
Le président de la République a évoqué, lundi 15 avril, la possibilité d’organiser la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques au Trocadéro ou au Stade de France en cas de menace sécuritaire. C’est la première fois que de tels scénarios sont évoqués… à trois mois de l’événement.
En février, la ministre chargée de la lutte contre les discriminations a annulé le recrutement d’une fonctionnaire contre l’avis de son administration. Ce veto, qui révèle une pratique très personnelle du pouvoir, touche une candidate ayant notamment revendiqué des engagements auprès de Benoît Hamon.
La justice soupçonne le général Benoît Puga, en poste sous Nicolas Sarkozy et François Hollande, de s’être compromis avec un richissime sénateur de droite. Ce dernier a bénéficié de nombreuses décorations pour ses proches quand le militaire dirigeait la Légion d’honneur.
Devant les juges d’instruction, l’ancien adjoint Samy Kéfi-Jérôme, qui avait caché une caméra pour piéger un de ses collègues dans une chambre d’hôtel, a présenté Gaël Perdriau comme l’un des « commanditaires » de l’opération. Le maire est lâché de toutes parts, tandis que se profile la fin des investigations.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Depuis deux ans et demi, la commission de contrôle de l’élection présidentielle refuse de transmettre les documents relatifs à la censure d’articles de Mediapart en 2022. Après une longue bataille administrative, le Conseil d’État vient de nous donner raison dans un arrêt à la portée importante pour la liberté d’information.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.