Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’enquête judiciaire sur le chantage à la sextape révèle l’existence d’un mode de gouvernance basé sur la terreur à la mairie de Saint-Étienne. Au cœur du système, un duo composé du maire Gaël Perdriau et de celui qui était son directeur de cabinet, Pierre Gauttieri, présenté comme l’« homme des basses œuvres », mais dont la justice cherche à déterminer l’exacte part de responsabilité.
Plusieurs écoutes judiciaires confirment le climat homophobe qui règne à la mairie de Saint-Étienne. Entendu par la police, l’« escort boy » ayant été filmé à son insu pour piéger l’adjoint Gilles Artigues a dénoncé en audition un procédé « très blessant ».
En audition, plusieurs fonctionnaires ont témoigné du circuit anormal emprunté par deux subventions municipales, d’un montant total de 40 000 euros, ayant pu servir à financer la sextape de Saint-Étienne. L’argent public a ensuite été redistribué à deux protagonistes de l’affaire.
En perquisition, la police a mis la main sur une nouvelle vidéo accablante, qui prouve le chantage politique exercé contre l’adjoint de Saint-Étienne, Gilles Artigues, filmé à son insu avec un « escort ». Mediapart révèle les nouveaux développements de l’affaire, dans une série en plusieurs épisodes.
Le président de la commission des finances du Sénat demande désormais l’ouverture d’une enquête parlementaire. Mediapart fait de nouvelles révélations sur les profils et pratiques de certains membres de l’une des associations mises en cause.
L’ancienne déléguée générale de Maman travaille, le réseau fondé par Marlène Schiappa, a récemment été propulsée secrétaire générale du Haut Conseil à la vie associative. La nomination de cette amie de la secrétaire d’État inquiète plusieurs experts de l’instance indépendante, qui y voient un nouveau fait du prince.
La ministre se défend de toute implication dans le choix des bénéficiaires du fonds Marianne. Or, d’après des informations de Mediapart, trois de ses collaborateurs, dont son directeur de cabinet, ont participé à la sélection des candidatures. Un des bénéficiaires affirme même que ce sont eux qui l’ont poussé à postuler.
Le député Pierre Morel-À-L’Huissier a été perquisitionné, jeudi 20 avril, dans le cadre d’une enquête ouverte pour détournement de fonds publics et abus de confiance, d’après des informations de Mediapart. Longtemps présenté comme le « chevalier blanc » de l’Assemblée, il est soupçonné d’avoir mis en place un système de rétrocessions en cash de faux frais de mandat.
Le Parquet national financier a élargi le champ de l’enquête, qui se rapproche de Nicolas Sarkozy. Une écoute entre l’ex-directeur de « Paris Match » et le milliardaire Arnaud Lagardère met par ailleurs en difficulté une proche de l’ex-président, la femme d’affaires Michèle Marchand.
Les révélations de Mediapart sur le financement, par de l’argent public, de contenus politiques en période électorale ont suscité une vague d’indignations à gauche. Des responsables politiques, dont Anne Hidalgo, envisagent de porter plainte. D’autres réclament l’ouverture d’une enquête parlementaire, voire la démission de Marlène Schiappa.
Un nouveau conflit d’intérêts est apparu au cabinet du ministre de la justice. Il ne concerne pas cette fois le célèbre avocat, mais sa conseillère aux affaires européennes, qui vient d’être épinglée pour avoir touché un complément de rémunération de la Commission européenne parallèlement à ses émoluments ministériels.
L’association de Mohamed Sifaoui n’est pas la seule à avoir été grassement rémunérée par le fonds Marianne. Une autre structure a touché plus de 300 000 euros alors qu’elle venait d’être créée et n’avait aucune activité connue. Sous couvert de lutte contre le séparatisme, elle a diffusé des contenus politiques à l’encontre d’opposants d’Emmanuel Macron pendant les campagnes présidentielle et législatives.
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Depuis deux ans et demi, la commission de contrôle de l’élection présidentielle refuse de transmettre les documents relatifs à la censure d’articles de Mediapart en 2022. Après une longue bataille administrative, le Conseil d’État vient de nous donner raison dans un arrêt à la portée importante pour la liberté d’information.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.