Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Épinglée en 2022 par Mediapart pour des dépenses personnelles aux frais de l’Assemblée nationale lorsqu’elle était députée, l’actuelle secrétaire d’État chargée des anciens combattants avait alors fermement démenti. Elle a pourtant été contrainte de rembourser certaines dépenses, suite à un contrôle de l’Assemblée.
L’élu LFI du Val-d’Oise a bénéficié jusqu’en janvier 2023 d’un logement social, qu’il aurait sous-loué à sa sœur. Il est aussi visé par une enquête pour des soupçons de « fraude fiscale », notamment.
Marlène Schiappa, cabinet ministériel, équipes administratives, journalistes, surcharge de travail… Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale sur le fonds Marianne, le patron des services ayant géré l’opération a distribué les responsabilités, sans jamais endosser la sienne.
À la veille du lancement de la commission d’enquête sénatoriale, Mediapart publie les projets présentés par les deux associations ayant touché le plus d’argent du fonds Marianne. Insignifiants sur le fond comme sur la forme, ces dossiers renforcent le flou autour des critères de sélection des candidatures.
Un policier corse à la retraite a fait valoir sa proximité avec plusieurs hauts gradés de la gendarmerie dans une enquête judiciaire concernant l’une de ses proches. Il a été mis en examen pour « trafic d’influence ». L’actuel numéro 2 de la gendarmerie d’Île-de-France est aussi rattrapé par cette affaire, que révèle Mediapart.
Des centaines de personnes ont exprimé, dimanche à Paris, leur soutien aux trois jeunes victimes d’un grave accident de scooter, dans lequel la police est mise en cause. Des témoins ont fait changer les policiers de version des faits. Un collectif s’organise pour accompagner les familles.
L’enquête judiciaire sur le chantage à la sextape révèle l’existence d’un mode de gouvernance basé sur la terreur à la mairie de Saint-Étienne. Au cœur du système, un duo composé du maire Gaël Perdriau et de celui qui était son directeur de cabinet, Pierre Gauttieri, présenté comme l’« homme des basses œuvres », mais dont la justice cherche à déterminer l’exacte part de responsabilité.
Plusieurs écoutes judiciaires confirment le climat homophobe qui règne à la mairie de Saint-Étienne. Entendu par la police, l’« escort boy » ayant été filmé à son insu pour piéger l’adjoint Gilles Artigues a dénoncé en audition un procédé « très blessant ».
En audition, plusieurs fonctionnaires ont témoigné du circuit anormal emprunté par deux subventions municipales, d’un montant total de 40 000 euros, ayant pu servir à financer la sextape de Saint-Étienne. L’argent public a ensuite été redistribué à deux protagonistes de l’affaire.
En perquisition, la police a mis la main sur une nouvelle vidéo accablante, qui prouve le chantage politique exercé contre l’adjoint de Saint-Étienne, Gilles Artigues, filmé à son insu avec un « escort ». Mediapart révèle les nouveaux développements de l’affaire, dans une série en plusieurs épisodes.
Le président de la commission des finances du Sénat demande désormais l’ouverture d’une enquête parlementaire. Mediapart fait de nouvelles révélations sur les profils et pratiques de certains membres de l’une des associations mises en cause.
L’ancienne déléguée générale de Maman travaille, le réseau fondé par Marlène Schiappa, a récemment été propulsée secrétaire générale du Haut Conseil à la vie associative. La nomination de cette amie de la secrétaire d’État inquiète plusieurs experts de l’instance indépendante, qui y voient un nouveau fait du prince.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Depuis deux ans et demi, la commission de contrôle de l’élection présidentielle refuse de transmettre les documents relatifs à la censure d’articles de Mediapart en 2022. Après une longue bataille administrative, le Conseil d’État vient de nous donner raison dans un arrêt à la portée importante pour la liberté d’information.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.