Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La justice a ouvert une enquête à la suite des révélations de Mediapart sur les conditions d’attribution d’un marché de sécurité à l’université de Montpellier-3. Les prestations avaient été délivrées sans appel d’offres ni mise en concurrence par l’entremise d’un ancien garde du corps d’Emmanuel Macron et d’une représentante locale de LREM.
Alexandre Benalla a changé de stratégie face au Sénat. Désormais, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron fait profil bas. Il admet une « erreur » dans l’utilisation de ses passeports diplomatiques, reste flou sur ses relations avec l’Élysée et continue à nier son implication dans le contrat russe.
Soupçonné d’avoir détourné une partie de ses indemnités de frais de mandat lors de la législature précédente, le député LREM des Hauts-de-Seine est, selon nos informations, visé par une enquête du Parquet national financier. Quatorze autres parlementaires sont également concernés.
Selon plusieurs décomptes, une centaine de « gilets jaunes » ont été grièvement blessés, principalement par des tirs de flashball et de grenades explosives, au cours de la mobilisation. Depuis une dizaine d’années, les victimes de ces armes, dont la dangerosité est unanimement reconnue, en demandent l’interdiction. Il est temps que l’État les entende et comprenne que la stratégie d’escalade dans laquelle il a engagé les forces de l’ordre mène au pire.
Après la publication des comptes des partis politiques pour 2017, l’économiste Julia Cagé explique comment les règles actuelles de financement favorisent les préférences politiques des plus riches. Entretien vidéo.
Alexandre Benalla a été mis en examen pour « usage public et sans droit d’un document justificatif d’une qualité professionnelle », dans le cadre de l’enquête sur ses passeports diplomatiques. Placé sous le statut de témoin assisté pour les soupçons de « faux » et « usage de faux », il sera auditionné lundi au Sénat.
Contrairement à ce qu’il a affirmé, Alexandre Benalla est lié à divers degrés, y compris financiers, aux principaux protagonistes d’un contrat de sécurité signé en juin 2018 avec un oligarque russe proche de Vladimir Poutine, par ailleurs soupçonné d’accointances avec l’un des pires groupes criminels moscovites.
En marge du déplacement de Jean-Yves Le Drian à Biarritz, le 18 décembre, Lola Villabriga, une étudiante de 19 ans, a été victime d'une triple fracture de la mâchoire suite à un tir de flashball intervenu en fin de manifestation. Le préfet des Pyrénées-Atlantiques annonce qu’il a effectué un « signalement » au ministère de l’intérieur.
Suite à nos révélations, le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait saisi vendredi le procureur de la République sur la question des passeports diplomatiques qu’Alexandre Benalla a continué à utiliser après son licenciement de l’Élysée.
Alors que l’Élysée a assuré ces derniers jours qu’il n’était pas « un émissaire officiel ou officieux » de la République, Alexandre Benalla voyage depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique, selon des informations obtenues par Mediapart. Le précieux document, utilisé ces dernières semaines pour entrer dans différents pays africains ainsi qu’en Israël, et qui porte la référence 17CD09254, a été délivré le 24 mai 2018.
Un oligarque proche de Vladimir Poutine, suspecté par plusieurs magistrats européens d’être lié à la mafia russe, a rémunéré la société de l’un des principaux protagonistes de l’affaire Benalla, le gendarme Vincent Crase. Un paiement de près de 300 000 euros a eu lieu au mois de juin 2018, à une date où le commandant Crase était encore salarié de La République en marche, au titre de responsable adjoint « sûreté et sécurité » du mouvement.
L’entreprise de sécurité APS Sud a facturé pour plus de 260 000 euros à l’université Montpellier 3. Un ancien garde du corps de Macron travaille dans cette entreprise, dont le devis a été transmis à la direction de l’université par une responsable de LREM. Le marché a été obtenu sans appel d’offres ni mise en concurrence, alors qu’une autre entreprise était déjà sous contrat.
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L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.