Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les équipes de campagne du président-candidat ont procédé, vendredi 8 avril, à un envoi massif de mails ciblant les directeurs d’écoles sur leurs adresses professionnelles pour les appeler à voter Macron. Une manœuvre qui suscite la colère d’une partie du corps enseignant.
Officiellement retiré de la politique, l’ancien chef de l’État n’a jamais cessé de manœuvrer en coulisses pour la réélection d’Emmanuel Macron. Au détriment de sa propre famille politique, mais en faveur de ses intérêts personnels. Une stratégie périlleuse qui pourrait lui faire perdre le leadership à droite.
Il y a eu la fausse rétractation de Takieddine dans « Paris Match ». Il y a désormais le témoin bidon du « Journal du dimanche ». Une discrète enquête du parquet de Paris, dont Mediapart a pu prendre connaissance, interroge sur les manœuvres du groupe Lagardère au profit de l’ancien président.
Le Parquet national financier a ouvert fin mars une enquête pour des soupçons de « blanchiment aggravé de fraude fiscale » concernant la société de conseils McKinsey, qui a bénéficié depuis 2017 de contrats contestés avec l’État.
La préfecture de région Centre-Val de Loire a été perquisitionnée, mardi, dans le cadre d’une enquête ouverte par le Parquet national financier. Mediapart avait révélé, fin janvier, que la préfète Régine Engström, débauchée chez le promoteur Nexity par Emmanuel Macron, avait soutenu un projet immobilier porté par son ancien employeur contre la position de services de l’État.
Le cabinet de conseil, au cœur de la polémique pour avoir bénéficié depuis 2017 de contrats contestés, a travaillé gratuitement pour Emmanuel Macron dès son arrivée au ministère de l’économie. Des consultants de McKinsey révèlent à Mediapart la stratégie d’influence qui a alors été déployée autour du futur président de la République.
La procureure de Bordeaux a requis 18 mois d’emprisonnement, assortis d’un sursis probatoire, contre le député (ex-LREM) Benoît Simian, jugé pour harcèlement envers son épouse dans le cadre d’un divorce houleux. Trois ans d’inéligibilité ont également été demandés.
Le député Benoit Simian (ex-LREM) est jugé ce jeudi 24 mars à Bordeaux pour des faits de harcèlement sur son ex-épouse. Les éléments de l’enquête, consultés par Mediapart, montrent comment il a utilisé sa casquette d’élu pour régler son différend personnel et « intimider » les gendarmes chargés de l’enquête.
L’association l’Ère du peuple a été mise en examen pour « escroquerie aggravée » dans l’enquête sur la campagne de Jean-Luc Mélenchon en 2017, selon des informations de Mediapart. D’autres structures satellites sont également dans le viseur des enquêteurs, pour un montant total qui avoisinerait le million d’euros.
Accusée de harcèlement moral par une demi-douzaine de membres de son cabinet, l’ex-secrétaire d’État chargée de l’éducation prioritaire, évincée du gouvernement le 5 mars est désormais visée par une enquête du parquet de Paris, selon les informations de Mediapart.
À la surprise générale, le parquet national financier a classé plusieurs enquêtes visant des parlementaires ayant détourné leurs frais de mandat. Motif : les élus ont remboursé après avoir été repérés. Ce traitement scandaleux instaure un véritable régime d’exception.
Depuis le 2 mars, la chaîne Sputnik, financée par l’État russe, n’a plus le droit d’émettre en Europe. En France, sa petite sœur, « Buzz l’Info », continue sa diffusion, en masquant toute relation avec la Russie.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Depuis deux ans et demi, la commission de contrôle de l’élection présidentielle refuse de transmettre les documents relatifs à la censure d’articles de Mediapart en 2022. Après une longue bataille administrative, le Conseil d’État vient de nous donner raison dans un arrêt à la portée importante pour la liberté d’information.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.