Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’affaire Taha Bouhafs a mis en lumière le fonctionnement de la cellule dédiée aux violences sexistes et sexuelles de La France insoumise. Ces dernières années, plusieurs formations classées à gauche ont instauré des procédures internes. Non sans difficultés sur des dossiers sensibles politiquement.
Darmanin, Hulot, Abad : depuis 2017, le parti d’Emmanuel Macron a ignoré les accusations de violences sexuelles visant des personnalités de la majorité. Plusieurs cas à l’Assemblée l’ont illustré ces dernières années, notamment au groupe, un temps présidé par Gilles Le Gendre.
Candidat Nupes aux législatives en Charente-Maritime, l’humoriste a été condamné en 2019 par les prud’hommes à verser plus de 27 000 euros à un groupe de musiciens, selon les informations de Mediapart. D’autres artistes et partenaires lui réclament, sans succès et depuis plusieurs années, le remboursement de dettes.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
Deux députées de la majorité comparaissent ce mardi 10 mai à la suite de plaintes de collaborateurs. Leurs noms s’ajoutent à la liste particulièrement fournie établie pour l’occasion par Mediapart. Sans que ni les partis ni les institutions ne trouvent à redire au fait que ceux qui votent la loi la profanent allègrement.
Déménagement de son fils, réparation du disque dur de sa fille, séjour à l’hôtel avec son conjoint : la députée de la majorité Patricia Mirallès, élue à Montpellier dans une circonscription voisine de celle de Coralie Dubost, a elle aussi confondu notes de frais et dépenses personnelles.
L’enquête judiciaire qui vise Thierry Solère, pièce maîtresse d’Emmanuel Macron pour les législatives, a connu d’importants développements. Sa belle-mère a été mise en examen pour des soupçons d’emploi fictif à l’Assemblée, selon des informations de Mediapart. Le député a aussi utilisé ses frais de mandat pour des dépenses personnelles, à La Française des jeux notamment. Le cabinet de conseil Deloitte est également épinglé pour des soupçons de trafic d’influence.
Pendant des années, des fonds de l’université de Neuchâtel ont permis de financer des manifestations d’un centre de recherche proche de réseaux socialistes français. Ces flux financiers interrogent au sein de l’université, selon une enquête menée par Mediapart et le média suisse ArcInfo.
Deux jours après les révélations de Mediapart sur ses notes de frais à l’Assemblée nationale, Coralie Dubost a annoncé son retrait de la vie politique. L’affaire fragilise d’autres piliers de la majorité qui, dans des circonstances similaires, sont eux toujours en poste.
Étoile montante de la majorité, Coralie Dubost a été épinglée, dans un rapport confidentiel remis au déontologue de l’Assemblée nationale, pour la gestion de ses collaborateurs et de ses frais de mandat. Après-midi à la plage, lingerie, garde-robe : la députée LREM explique avoir remboursé les dépenses problématiques.
Une procuration plutôt qu’un aller-retour en avion pour aller voter. Monsieur Jean Castex, si vous ne le faites pas pour vous, faites-le au moins pour les autres.
Un collaborateur de Laurence Farreng a travaillé pour sa campagne des régionales 2021 en Nouvelle-Aquitaine sans rémunération ni contrat de travail. Son avocat dénonce du « travail dissimulé ». L’eurodéputée conteste.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Depuis deux ans et demi, la commission de contrôle de l’élection présidentielle refuse de transmettre les documents relatifs à la censure d’articles de Mediapart en 2022. Après une longue bataille administrative, le Conseil d’État vient de nous donner raison dans un arrêt à la portée importante pour la liberté d’information.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.