Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Contrairement à ce qu’il a répété, Alexandre Benalla est bien impliqué dans l’affaire du contrat russe. La société de sécurité Velours, sous-traitante du marché, a elle-même reconnu vendredi auprès de l’AFP que l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron avait joué le rôle d’intermédiaire du temps où il était à l’Élysée.
C’était en mars 2018. Une vidéo publiée par Mediapart montrait le doyen de la faculté de droit de Montpellier applaudir l’évacuation très musclée d’un amphi par des hommes cagoulés. Une procédure administrative lui interdit désormais d’enseigner pendant cinq ans.
Le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête pour « corruption » sur le contrat de sécurité signé avec l’oligarque russe Iskander Makhmudov, négocié par Alexandre Benalla du temps où il était à l’Élysée. Mediapart avait révélé l’existence de ce contrat et ses coulisses au mois de décembre.
Le parquet de Paris entretient le mystère sur les « éléments » à l'origine de son enquête visant à identifier les sources de notre journal. La procédure repose en réalité sur des rumeurs transmises par le pouvoir exécutif. Les services du premier ministre ont alerté la justice à la suite de questions d’un journaliste de l’hebdomadaire Valeurs actuelles.
Pour protéger ses sources, Mediapart s’est opposé à une perquisition dans l’enquête pour « atteinte à l’intimité de la vie privée » ouverte par le parquet. Nous avons en revanche donné suite à la réquisition formulée par les juges de l’affaire du 1er Mai, en remettant sept enregistrements, dont un inédit, dans lequel Benalla et Crase discutent de détruire des preuves.
C’est désormais un fait : Alexandre Benalla et son ami Vincent Crase, ex-responsable sécurité de LREM, ont menti à plusieurs reprises, sous serment, devant la commission d’enquête du Sénat. En particulier sur un point clé : le contrat de sécurité signé avec Iskander Makhmudov, un oligarque russe proche de Poutine.
Macron, contrat russe, violences du 1er Mai… Une enquête de plusieurs mois de Mediapart, qui repose sur une dizaine de sources indépendantes et de nombreux documents inédits, dont des extraits sonores, jette une nouvelle lumière sur les dessous de l’affaire Benalla. Révélations.
Alors qu’Alexandre Benalla continue de démentir tout lien avec le contrat de sécurité signé en juin 2018 avec un oligarque russe proche de Poutine, une nouvelle connexion apparaît aujourd’hui avec un troisième personnage de l’affaire : Reynald Chevallier, un agent de sécurité du parti LREM, qui intervient comme « prof de sport à l’Élysée », selon Benalla lui-même.
La justice a ouvert une enquête à la suite des révélations de Mediapart sur les conditions d’attribution d’un marché de sécurité à l’université de Montpellier-3. Les prestations avaient été délivrées sans appel d’offres ni mise en concurrence par l’entremise d’un ancien garde du corps d’Emmanuel Macron et d’une représentante locale de LREM.
Alexandre Benalla a changé de stratégie face au Sénat. Désormais, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron fait profil bas. Il admet une « erreur » dans l’utilisation de ses passeports diplomatiques, reste flou sur ses relations avec l’Élysée et continue à nier son implication dans le contrat russe.
Soupçonné d’avoir détourné une partie de ses indemnités de frais de mandat lors de la législature précédente, le député LREM des Hauts-de-Seine est, selon nos informations, visé par une enquête du Parquet national financier. Quatorze autres parlementaires sont également concernés.
Selon plusieurs décomptes, une centaine de « gilets jaunes » ont été grièvement blessés, principalement par des tirs de flashball et de grenades explosives, au cours de la mobilisation. Depuis une dizaine d’années, les victimes de ces armes, dont la dangerosité est unanimement reconnue, en demandent l’interdiction. Il est temps que l’État les entende et comprenne que la stratégie d’escalade dans laquelle il a engagé les forces de l’ordre mène au pire.
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L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.