Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En quelques jours, une maire transgenre a démissionné dans le Nord, épuisée par la haine ambiante, et un candidat aux municipales racisé a porté plainte à Montpellier après avoir reçu un flot d’injures islamophobes et racistes.
Les missions locales, qui assurent l’accompagnement social et professionnel des 16-25 ans, sont menacées d’une baisse de financement de l’État alors qu’elles essuient déjà un fort désengagement de certaines régions. Les jeunes sont pourtant de plus en plus nombreux à solliciter un suivi.
Le gérant du site Coco a été mis en examen pour une dizaine d’infractions jeudi, après avoir été placé en garde à vue. Cette plateforme, fermée depuis cet été, était au cœur de l’affaire des viols de Mazan, mais aussi de pédocriminalité, de proxénétisme et d’agressions homophobes.
Alors que France Travail doit absorber de nouvelles missions depuis le 1er janvier, une expertise indépendante sur les risques psychosociaux, réalisée en Occitanie après le suicide d’un agent en 2024, livre des conclusions inquiétantes.
Depuis le 1er janvier, l’inscription à France Travail des bénéficiaires du RSA est automatique et s’accompagne d’un « contrat d’engagement » et de l’obligation de réaliser au moins quinze heures d’activités hebdomadaires, dont le contenu demeure flou. Demandeurs d’emploi et agents de France Travail démarrent 2025 sous pression.
Au terme du délai réglementaire, on sait désormais que Dominique Pelicot ne fera pas appel de sa condamnation à vingt ans de réclusion criminelle pour avoir violé et organisé des viols sur son ex-épouse. Dix-sept hommes, sur les cinquante et un condamnés, ont en revanche décidé d’être rejugés.
Dominique Pelicot, l’organisateur des viols de son épouse Gisèle, pendant une dizaine d’années, a écopé jeudi de la peine la plus lourde devant la cour criminelle : vingt ans de réclusion. Quarante-trois autres accusés restent ou retournent en prison. Six accusés ressortent libres du tribunal.
Cinquante accusés du procès ont eu une dernière fois la parole lundi matin. Certains ont eu un mot à l’attention de Gisèle Pelicot, principale victime des viols organisés par son ex-mari. D’autres ont redit qu’ils étaient innocents. Le verdict est attendu pour jeudi matin.
Les plaidoiries de la défense sont terminées au procès des viols de Mazan, où les avocats ont inlassablement érigé Dominique Pelicot en manipulateur et leurs clients en simples pantins. Certains ont lourdement insisté sur leur faible niveau intellectuel, pour mieux démontrer leur manque de discernement.
Nouvelle semaine de plaidoiries de la défense au procès de Dominique Pelicot et de cinquante autres hommes accusés de viol aggravé sur Gisèle Pelicot. Des avocats s’en sont pris vertement aux « sirènes féministes » et à leur « vindicte », accusées de parasiter les débats.
Lors de leurs plaidoiries, certains avocats des coaccusés de Dominique Pelicot ne retiennent pas leurs coups contre « le loup » ou « l’ogre » de Mazan, dont « l’œuvre criminelle est déjà inscrite au panthéon du mal ». Une façon de « se dédouaner », s’agace son avocate.
Après les réquisitions et la plaidoirie, sobre, de l’avocate de Dominique Pelicot, les défenseurs de quatre des cinquante autres accusés ont plaidé tour à tour mercredi et jeudi. Entre procès du procès, procès de la société, comparaisons douteuses et charge maximale de Dominique Pelicot.