Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le psychiatre Laurent Layet a expertisé près de la moitié des accusés du procès Mazan, dont Dominique Pelicot. Dans un entretien à Mediapart, il évoque les « facteurs de risque » qui peuvent faire passer de victime à auteur de violence, alors qu’un quart des mis en cause disent avoir subi des abus dans leur enfance.
Les interrogatoires des accusés sont presque terminés au procès des viols de Mazan jugeant 51 hommes pour des viols, sous soumission chimique, de Gisèle Pelicot. Entre sexisme, déni et victimisation, leurs propos sont souvent exaspérants. Mais tellement révélateurs.
Les représentants du patronat et des salariés sont parvenus à se mettre d’accord sur l’assurance-chômage et l’emploi des séniors. Et ont ajouté, en prime, un troisième accord sur le dialogue social. Moins violentes que prévu, des baisses de droits restent au programme.
Sept nouveaux cas d’accusés ont été examinés cette semaine par la cour criminelle du Vaucluse qui juge les viols répétés subis par Gisèle Pelicot, sous soumission chimique. À la barre, l’absence de considération pour elle, voire pour les femmes en général, est frappant.
La magistrate qui a mené l’enquête pendant près de trois ans a été entendue par la cour criminelle du Vaucluse qui juge cinquante et un hommes accusés de viols aggravés sur Gisèle Pelicot. Deux heures durant, elle a détaillé les conditions de l’enquête.
Syndicats et patronat négocient actuellement les règles qui entreront en vigueur le 1er janvier 2025 concernant l’assurance-chômage. Le gouvernement réclame 400 millions d’euros d’économies supplémentaires. Un accord sur l’emploi des séniors doit aussi être trouvé avant le 15 novembre.
Le gouvernement veut durcir les conditions d’indemnisation des arrêts maladie des fonctionnaires, dont l’absentéisme représenterait un coût devenu « insoutenable » pour l’État. Les femmes, les seniors et les agents aux métiers pénibles en pâtiront davantage.
Qu’elles soient journalistes couvrant le procès à l’intérieur du tribunal ou militantes qui chantent et collent des affiches en dehors, depuis sept semaines à Avignon, elles se retrouvent autour d’un sentiment de colère et de la volonté de parler au grand jour des violences systémiques.
Sept accusés sont entendus cette semaine par la cour criminelle du Vaucluse, dont Dominique D., qui est allé six fois à Mazan et que Dominique Pelicot décrit comme son plus grand complice. Poussé dans ses retranchements, face à ses versions divergentes, l’homme s’est pitoyablement défendu.
Dans son livre « Jusqu’au bout », le sociologue Nicolas Renahy partage le quotidien d’ouvriers retraités de l’est de la France qui jouent un rôle central dans les luttes sociales et contre l’extrême droite.
Un signalement de l’inspection du travail après trois actes suicidaires de facteurs, en 2017 et 2018 dans le Rhône, a conduit le parquet de Lyon à ouvrir une enquête. L’entreprise aurait sous-évalué l’impact de réorganisations récurrentes sur l’état de santé de ses salariés.
Le procès achève sa cinquième semaine. 51 hommes sont jugés pour viol aggravé sur Gisèle Pelicot, alors qu’elle était droguée par son ex-mari. Au palais de justice d’Avignon, les audiences sont retransmises dans une salle ouverte au public où des femmes, en majorité, viennent « voir la cruauté en face ».