Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Élu député dans la 1ère circonscription du Vaucluse, le militant antifasciste Raphaël Arnault a empêché le RN de faire carton plein dans le département. Parachuté, présenté partout comme « fiché S » – ce qu’il assume – et en concurrence avec un dissident, il s’est imposé en plein Festival d’Avignon. Une victoire qu’il doit un peu au festival et beaucoup aux militant·es.
Des centaines de personnes ont fêté la victoire du Nouveau Front populaire devant le bar associatif du Quartier Généreux. Une soirée assombrie par les résultats du département : le Rassemblement national remporte cinq des neuf circonscriptions de l’Hérault.
En duel avec le Rassemblement national dans la quatrième circonscription de l’Hérault, le candidat Nouveau Front populaire, le sortant LFI Sébastien Rome, était en meeting de rue mardi soir à Aniane. Reportage dans la foule pleine d’espoir.
La commune du Gard résiste à la poussée de l’extrême droite qui flambe dans presque toutes les Cévennes. L’ancienne cité minière, communiste de longue date, s’attache à perpétuer les valeurs des luttes ouvrières et œuvre contre le repli sur soi.
À Montpellier, dans le quartier de la Paillade, une association promeut l’émancipation des femmes par le travail. Racisées, étrangères pour certaines, ces habitantes de quartiers populaires se battent pour leur projet professionnel, et le Rassemblement national leur fait peur.
L’entreprise leader de l’alimentation pour chiens et chats, basée dans le Gard et propriété du groupe Mars, est réputée pour son engagement en faveur du bien-être animal. Les salariés, eux, témoignent d’un niveau inquiétant de maltraitance et de souffrance au travail.
Dans les hangars, les bureaux ou sur les chantiers, les résultats des européennes et l’annonce de la dissolution mettent en lumière les divisions et les inquiétudes qui minent la société française.
Depuis la dissolution, l’exécutif entretient le suspense sur la publication, ou non, du décret durcissant les règles de l’assurance-chômage, qui était attendu d’ici à fin juin. Les économies et l’impact sur les chômeurs seraient énormes : plus de la moitié des allocataires seraient concernés par au moins une mesure.
À Paris comme à Montpellier, des milliers de personnes se sont rassemblées dans la rue pour dire leur opposition à l’extrême droite et exiger de la gauche institutionnelle qu’elle s’unisse enfin, à l’aube des élections législatives anticipées.
À l’issue de sa première réunion depuis les élections européennes, l’intersyndicale ne s’est accordée ni sur un appel à soutenir des partis politiques pour les législatives à venir, ni sur une demande de désigner des candidats uniques à gauche. Mais sur le terrain, les actions ont déjà démarré.
Gabriel Attal a dévoilé les mesures de la nouvelle réforme de l’assurance-chômage qui entrera en vigueur le 1er décembre 2024. Les conditions pour ouvrir des droits seront encore durcies, la durée d’indemnisation à nouveau raccourcie et les séniors âgés de 53 à 57 ans perdront leurs avantages.
Les élus du personnel de l’hebdomadaire ont appris mardi que leur actuel actionnaire, le magnat tchèque Daniel Kretinsky, souhaitait s’engager dans des négociations exclusives pour vendre le titre à l’inventeur des Smartbox, catholique traditionaliste revendiqué. Tout devrait être bouclé à l’automne.