Viols de Mazan, un procès historique Parti pris

Procès des viols de Mazan : le grand déballage de la masculinité

Les interrogatoires des accusés sont presque terminés au procès des viols de Mazan jugeant 51 hommes pour des viols, sous soumission chimique, de Gisèle Pelicot. Entre sexisme, déni et victimisation, leurs propos sont souvent exaspérants. Mais tellement révélateurs.

Cécile Hautefeuille

Des têtes se sont levées à l’énoncé de ces deux mots : « viol lambda ». Deux mots censés distinguer un viol d’un autre, lâchés par un avocat défendant un des 51 hommes accusés de viol aggravé sur Gisèle Pelicot. Deux mots, parmi tant d’autres prononcés depuis dix semaines, qui retombent lourdement dans le prétoire. Et nous imprègnent de leur sens : si ce procès est hors norme, les violences de genre demeurent banales.

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