Je suis journaliste au sein du pôle vidéo de Mediapart.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La préfecture du Val-d’Oise a annoncé l’expulsion d’une famille d’un logement social de Deuil-la-Barre, après la condamnation d’un des enfants pour pillage lors des révoltes urbaines liées à la mort de Nahel. Une décision aux airs de punition collective et qui pourrait constituer un dangereux précédent.
Le groupe Lagardère a annoncé la fin des négociations avec les journalistes du « Journal du dimanche », en grève depuis plus d’un mois contre l’arrivée de Geoffroy Lejeune, qui prendra ses fonctions de directeur de la rédaction le 1er août. Cette situation consternante montre le pouvoir démesuré des actionnaires dans les rédactions françaises.
Alors que la rédaction du « JDD » a entamé sa quatrième semaine de grève, une proposition de loi transpartisane pour la conditionnalité des aides à la presse et l’indépendance des journalistes a été déposée à l’Assemblée nationale. Mais ses chances d’être débattue et votée sont minces.
Alors que la rédaction du « Journal du dimanche » entre dans sa troisième semaine de grève, les journalistes grévistes demandent une « réponse politique forte » de la part du gouvernement et des parlementaires. À l’Assemblée nationale, les députés de la majorité oscillent entre langue de bois et temporisation. À droite et à l’extrême droite, l’indépendance des rédactions n’est pas un sujet.
La rédaction du « Journal du dimanche » est en grève pour la 13e journée consécutive. Malgré un rejet massif de la nomination de Geoffroy Lejeune, la direction de Lagardère News s’obstine et veut installer au plus vite l’ancien rédacteur en chef de « Valeurs actuelles ».
À Mantes-la-Jolie, dans le quartier du Val Fourré, des bâtiments publics et des commerces ont été brûlés ou cambriolés après la mort de Nahel. Dans un même souffle, les habitants condamnent et comprennent. Car tous ont vécu, souvent de très près, des violences et incivilités policières au cours des dernières décennies.
Alors que l’hebdomadaire est en grève depuis le 22 juin, Arnaud Lagardère, actionnaire principal du titre peu à peu absorbé par Vincent Bolloré, a rencontré mardi la rédaction pour s’expliquer sur la nomination de Geoffroy Lejeune, ex-rédacteur en chef de « Valeurs actuelles ». Il a surtout convaincu les salariés de continuer la grève.
Les huit syndicats français ont accueilli mardi leurs homologues ukrainiens à Paris. L’occasion pour eux de redire leur soutien indéfectible et unanime à la population ukrainienne contre l’invasion russe. Mais aussi d’alerter sur la fragilisation du droit du travail en Ukraine.
Alors que Marlène Schiappa était auditionnée mercredi 14 juin dans le cadre de la commission d’enquête sénatoriale sur le fonds Marianne, des membres du Sénat et du gouvernement sont gênés face à la question d’une possible démission de la ministre.
Contrairement au commun des mortels, les milliardaires français ne paient quasiment pas d’impôts sur le revenu ni de prélèvements sociaux, souligne une étude de l’Institut des politiques publiques publiée mardi. Par exemple, les 75 foyers les plus riches ne paient que 0,3 % au regard de ce qu’ils gagnent réellement.
Le réalisateur Dominik Moll, lauréat de six César pour son film « La Nuit du 12 », est l’invité de Mediapart. Il revient sur la polémique suscitée par le discours de Justine Triet au Festival de Cannes. Inquiet lui aussi d’une « marchandisation de la culture » et d’une « tendance à la rentabilité à tout prix », le réalisateur regrette le manque d’écoute de la part du gouvernement.
Audrey Diwan, Rebecca Zlotowski, Stéphane Brizé, Dominik Moll, Lætitia Dosch, Robert Guédiguian… sur Mediapart, des personnalités du cinéma apportent leur soutien à Justine Triet, Palme d’or à Cannes pour son film « Anatomie d’une chute ». Son discours choc accusant le gouvernement de « casser l’exception culturelle française » a suscité la colère de la majorité et déclenché une foule de commentaires ciblant les artistes.