Après la mort de Nahel, la révolte et la répression des quartiers populaires

L’expulsion de son logement d’un jeune condamné et de sa famille suscite l’incompréhension

La préfecture du Val-d’Oise a annoncé l’expulsion d’une famille d’un logement social de Deuil-la-Barre, après la condamnation d’un des enfants pour pillage lors des révoltes urbaines liées à la mort de Nahel. Une décision aux airs de punition collective et qui pourrait constituer un dangereux précédent.

Célia Mebroukine

La préfecture du Val-d’Oise a annoncé mercredi sur les réseaux sociaux avoir expulsé une famille d’un logement social de Deuil-la-Barre, une commune proche de Sarcelles. La raison invoquée ? Un des membres du foyer a été condamné début juillet pour avoir participé au pillage d’un supermarché et d’un opticien du centre-ville. Mais pourquoi établir un lien entre une condamnation pénale et le fait de disposer d’un toit pour vivre ? D’autant que pour un condamné, toute une famille a été expulsée.

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