Dans cette enclave située au nord-ouest de la Syrie, deux millions d’enfants sont pris au piège. Ils vivent depuis plusieurs années dans des camps de déplacés, sans aucune perceptive d’avenir. La majorité n’était pas née lorsque la révolution syrienne a débuté, il y a onze ans.
La France récupère 51 de ses ressortissants qui étaient détenus dans un camp du nord-est de la Syrie depuis la chute de Daech. Uniquement des femmes, anciennes membres du groupe terroriste et leurs enfants, dont sept orphelins.
Depuis novembre 2019, trois enfants français sont placés dans un orphelinat de la capitale syrienne. Leurs parents, membres de l’État islamique, sont morts sur place. Après plusieurs mois d’enquête, nous avons réussi à retracer le parcours unique de ces orphelins.
Depuis le début de l’année 2022, plus de 1 300 exilés sont entrés dans la partie européenne de l’île. Frontex, l’agence européenne du contrôle des frontières de l’Union européenne, a renforcé sa présence, alors que les autorités assurent ne plus pouvoir faire face.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’armée américaine a lancé une opération d’envergure dans le nord-ouest de la Syrie pour éliminer Abou Ibrahim al-Hachimi al Qourachi, le numéro un de l’État islamique. Il a été tué avec plusieurs membres de sa famille dans un petit village près de la frontière turque.
À 3 500 kilomètres de Kaboul, une ville regarde avec inquiétude ce qui se passe dans la capitale afghane : Raqqa, au nord-est de la Syrie. En janvier 2014, les hommes de Daech ont pris la ville et y ont imposé plus de trois années de terreur. En octobre 2017, l’État islamique y a été vaincu par la coalition internationale, mais Raqqa est encore à terre et instable.
Elles ont rejoint la Syrie, puis l’État islamique, il y a plus de sept ans. Ces derniers jours, deux Françaises ont été expulsées par la Turquie vers Paris, dans le cadre du « protocole Cazeneuve », puis mises en examen et écrouées. D’autres vont suivre. Enquête.
Deux ans après la chute de l’État islamique, l’organisation terroriste multiplie ces derniers mois menaces et exécutions en Syrie. Dans l’ombre, elle récolte à nouveau l’argent nécessaire pour reprendre le contrôle d’un territoire.