Le siège de la bande de Gaza se poursuit. Les autorités israéliennes ont donné 24 heures aux Palestiniens du nord de l’enclave pour évacuer vers le sud. Plus d’un million de personnes sont concernées. La bande de Gaza est toujours interdite d’accès aux journalistes étrangers.
À proximité de la barrière de séparation avec l’enclave palestinienne, des dizaines de milliers de soldats sont massés. L’armée annonce avoir repris le contrôle total de son territoire après l’attaque surprise du Hamas samedi 7 octobre.
Quatre jours après l’attaque surprise du Hamas, le bilan des victimes israéliennes dépasse désormais le millier de morts, et des centaines de corps n’ont toujours pas été identifiés formellement. Les autorités israéliennes ne donnent aucune indication précise sur le nombre d’otages détenus à Gaza.
Lors des nuits de révolte, la justice des mineurs a tourné à plein régime, sous pression du gouvernement. Trois mois plus tard, des relaxes ont parfois été prononcées. Et si les statistiques manquent encore sur les condamnations, des avocats critiquent déjà la « disproportion » de la réponse pénale.
Cinq Afghanes ont été accueillies à Paris début septembre, à grand renfort de communication gouvernementale. Le contrechamp raconte une autre réalité : des femmes originaires d’Afghanistan ont du mal à obtenir l’asile ou ne parviennent pas à obtenir de visa pour venir en France faire leur demande.
À Pétra ou dans le désert du Wadi Rum, les voyageurs du monde entier se comptent désormais par millions chaque année. Mais le tourisme, qui fournit 20 % du PIB jordanien, menace en profondeur la société, le mode de vie des tribus bédouines et la ressource en eau.
Interpellée à Nanterre le jour de la marche pour Nahel, une jeune femme de 21 ans s’est retrouvée accusée par un policier de lui avoir asséné des « coups de poing ». Grâce à une vidéo sur les réseaux sociaux, son avocate a obtenu que le tribunal requalifie ces prétendues « violences » en « rébellion ».
Comme les Turcs, beaucoup ont tout perdu dans le séisme qui a dévasté le sud-ouest de la Turquie. Les exilés qui avaient fui le régime de Damas affrontent aujourd’hui un violent sentiment de rejet et s’inquiètent pour leur avenir dans le pays.
En Turquie, plus d’une semaine après le séisme, les secouristes sortent encore des corps des décombres. Parmi eux, des Syriens de tous âges qui avaient fui le régime de Damas. Et qui, chaque jour, sont conduits dans leur pays pour y être enterrés. Laissant les survivants derrière eux.
De nombreux Palestiniens cherchent à fuir la bande de Gaza, les guerres à répétition, la situation économique désastreuse. Ils se lancent alors dans un voyage périlleux, dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Tous n’y parviennent pas. À la mi-décembre, plusieurs sont revenus dans des cercueils.
Mediapart a rencontré un Syrien de 22 ans enfermé en rétention près de Roissy. Alors que les relations diplomatiques sont rompues avec le régime Assad, des contacts ont été pris en vue de son renvoi, d’après nos informations. Son « obligation de quitter le territoire français » a été validée par la justice.
La France a procédé jeudi au rapatriement de 15 femmes ex-membres de Daech et de 40 enfants. Ces familles étaient détenues depuis plusieurs années dans l’un des camps du nord-est de la Syrie, prisons à ciel ouvert. Parmi ces mineurs ramenés en France, sept orphelins.