Après la mort de Nahel, la révolte et la répression des quartiers populaires

Révoltes urbaines : parmi le millier de mineurs interpellés, Foued, 17 ans, relaxé trois mois après

Lors des nuits de révolte, la justice des mineurs a tourné à plein régime, sous pression du gouvernement. Trois mois plus tard, des relaxes ont parfois été prononcées. Et si les statistiques manquent encore sur les condamnations, des avocats critiquent déjà la « disproportion » de la réponse pénale.

Céline Martelet et Alexandre Rito

« C’est du mytho, je conteste. » Cette phrase de Foued *, 17 ans, vient clore son procès-verbal de présentation devant le juge des enfants du tribunal d’Évry (Essonne), en juillet dernier. Trois mois plus tard, Foued sourit en relisant ces mots : « Ils m’ont mis des trucs de fou. Barricades, violences, armes, rébellion… Je n’avais plus envie de leur parler. »

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter