En 2012, François Hollande avait promis la fin de la Françafrique. Plus de trois ans plus tard, les porteurs de valises et les envoyés spéciaux semblent avoir quitté l'Élysée. Mais les réseaux affairistes ont migré vers d'autres univers, notamment les fondations comme celle de Jean-Louis Borloo. Des pratiques qui se déroulent sous le regard tantôt impuissant, tantôt complice des autorités. Deuxième volet de notre série sur la politique africaine de la France.
Il y a trois ans, François Hollande déclenchait la guerre au Mali. Un véritable tournant dans la politique africaine du quinquennat. Peu à peu, ce sont les militaires qui ont pris la main sur les diplomates. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian est même devenu le « ministre de l’Afrique ». Premier volet de notre série sur la politique africaine de François Hollande.
Lundi et mardi se tient à Dakar le deuxième Forum sur la paix et la sécurité. La France y est représentée par le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, le « ministre de l’Afrique » du quinquennat. Depuis 2012, ce sont les militaires qui ont pris la main sur la politique africaine de la France. Premier volet de notre série sur la politique africaine de François Hollande.
L’ouverture le 7 septembre au Sénégal du procès de l’ancien chef d’État tchadien est une victoire pour les victimes et militants des droits humains. Mais, comme pendant la guerre froide, le Tchad reste un pivot de la France en Afrique. Deux époques et deux justifications d’une alliance jamais remise en question.
S’appuyant sur un phénomène qui a débuté au Sénégal et au Burkina Faso, le mouvement citoyen Filimbi, en République démocratique du Congo, a cassé les codes de l’opposition. La répression implacable de ce mouvement pacifique par le régime de Joseph Kabila est le signe d’un choc des générations. Rencontre avec ces opposants.
Il a beau être sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour crimes de masse, l’autocrate entame un nouveau mandat de président. Sa capacité à être présent dans tous les dossiers diplomatiques chauds a eu raison des derniers scrupules des Occidentaux, notamment des Français.
Déjouant les pronostics, les députés européens ont fait passer mercredi un texte contraignant qui vise à bannir de l’espace européen les minerais issus de zones de conflits. Ce vote n’est que le premier obstacle institutionnel d’un texte qui garde beaucoup d’ennemis.
Longtemps intouchable, le grand ami de la chiraquie et des pétroliers français n’est plus utile pour les diplomaties occidentales. Son mandat présidentiel va expirer en 2016 et la constitution lui interdit de se représenter. En mobilisant ses réseaux et en s’impliquant dans l’épineux dossier centrafricain, le président du Congo, 71 ans, s’agite pour tenter de se rendre indispensable.
La commission commerce international du parlement européen a validé un projet de loi sur la traçabilité des minerais issus de zones de conflit. Mais le texte qui sera présenté au parlement européen est peu ambitieux et s'appuie sur l’engagement volontaire des entreprises.
La montée en puissance des milices islamistes, l’impasse politique et l’apparente polarisation des forces en présence redonnent espoir aux anciens du régime de Kadhafi. Les chancelleries occidentales semblent être tentées par ceux qui se présentent comme des alternatives au chaos.